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«Les voies du renforcement de l'inclusion de la femme dans la dynamique économique du Maroc». Un sujet d’actualité qui préoccupe depuis longtemps de nombreux acteurs et tout particulièrement ceux de la société civile qui le placent dans la case des priorités. C’est dans ce cadre que la Fédération pour la promotion du statut économique de la femme marocaine (RESOFEM) a organisé, mardi à Casablanca, une rencontre nationale autour de ce thème. Il est à souligner que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la troisième phase du programme «Min Ajliki» dont l'objectif est de renforcer l'autonomisation économique de la femme.
Programme mené en partenariat avec le ministère de l'Inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, l’Agence nationale de promotion de L'emploi et des compétence (Anapec) et RESOFEM. «Cette rencontre a lieu dans le contexte de la dynamique que vit le Maroc depuis l'avènement du règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Une dynamique marquée par des avancées notables pour un égal accès des hommes et des femmes aux chances et aux opportunités. Il s’agit aussi de répondre à l’appel Royal à une stratégie d’inclusion économique, notamment dans le cadre de la promotion des droits socio-économiques et culturels des femmes», souligne le président de la RESOFEM, Abdellatif Komat, en affirmant que ce partenariat se poursuivra jusqu’en 2026.
Quels programmes pour promouvoir l'inclusion économique des femmes ?
S’exprimant au nom du ministère de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Khadija Touil a évoqué, pour sa part, l’importance de l’intégration de la femme dans le processus et la dynamique économique. Cela fait partie des orientations stratégiques du ministère et des priorités de la facilitation de l’accessibilité économique des femmes. Ce programme ambitieux vise à permettre aux femmes de pénétrer, à hauteur de 45%, le marché du travail à l’horizon 2035», a-t-elle déclaré. Elle a également annoncé qu’il y avait de nombreux programmes et initiatives qui vont dans ce sens, en plus du programme «Min Ajliki» lancé depuis 2013 et qui en est à sa troisième phase. Cette rencontre a été également l’occasion pour mettre en avant les actions et réalisations menées par des ONG ainsi que de nombreuses fondations et institutions. C’est à ce titre qu’au nom de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, Sanae Dardikh, a cité quelques actions réalisées au profit des femmes. Des actions qui sont menées, souligne-t-elle, plus particulièrement sur le plan local pour amener, par exemple, des bénéficiaires à quitter leurs douars et venir assister à des cours d’alphabétisation ou pour bénéficier de formations (couture, broderie…).
Elle a également insisté sur l’importance d’aménager des crèches et des espaces de scolarité au profit des enfants de ces bénéficiaires afin de leur permettre de se concentrer sur leurs formations. Pour sa part, Hind Lfal Boutaleb, au nom de la fondation d’Orange Maroc, a plaidé pour les actions de formation sur le numérique et le digital au profit des femmes vulnérables. Ce genre de projets menés par la Fondation qu’elle représente permet aux femmes de bénéficier de formations dans ce sens. Cela s’ajoute à un autre projet qui assure de l’apprentissage à quelque 2.000 jeunes (dont 600 femmes bénéficiaires) sur le codage afin d’améliorer leur employabilité. Il est à souligner que cette rencontre intervient quelques jours après l’événement phare organisé par le Groupe Le Matin, Morocco Today Forum (MTF), dont la dernière édition avait focalisé sur «La femme, actrice incontournable du développement du Maroc». Et c’est la raison pour laquelle les organisateurs ont invité Mohamed Haitami, le PDG du Groupe Le Matin, pour présenter les grandes conclusions de cette édition du MTF, un volet sur lequel nous reviendrons dans la prochaine édition.
