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Stress hydrique : Nizar Baraka tire à nouveau la sonnette d’alarme

Le Maroc a connu l’une des pires sécheresses de son histoire entre 2018 et 2022, a indiqué le ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka. Dans un exposé présenté devant la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, mercredi dernier, M. Baraka a encore une fois tiré la sonnette d’alarme. Selon lui, certains systèmes d'approvisionnement en eau pourront connaître à l’avenir des problèmes d’approvisionnement dans certaines villes, si des mesures urgentes ne sont pas prises.

Stress hydrique : Nizar Baraka tire à nouveau la sonnette d’alarme

Le ministre de l'Équipement et de l'eau, Nizar Baraka, a indiqué que durant la période entre 2018 et 2022 a eu lieu la pire sécheresse qu’ait connue le Royaume. En effet, cette sécheresse a été sévère et, contrairement aux précédentes, elle a impacté non seulement les activités agricoles, mais a aussi affecté l’approvisionnement en eau potable dans le monde urbain.

Dans un exposé présenté devant la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, mercredi dernier, M. Baraka a souligné que certains systèmes d'approvisionnement en eau pourraient connaître à l’avenir des difficultés dans certaines villes, si des mesures urgentes n’étaient pas prises à temps. Rappelant que tous les bassins connaissent un déficit important qui affecte l'approvisionnement en eau, à commencer par les barrages, le ministre a donné en exemple le cas du barrage Sidi Mohamed Benabdellah, qui alimente en eau potable les villes de Rabat, Salé, Témara, Skhirate, Bouznika, Benslimane, Mohammedia et le nord de Casablanca, avec un volume de 250 millions de mètres cubes. Le ministre a mis en exergue par ailleurs dans son exposé les mesures prises par son gouvernement pour sécuriser l'approvisionnement en eau, rappelant la signature de plusieurs conventions avec différents partenaires dans le but de redistribuer l'eau pour atténuer le déficit.

Les conventions ont concerné la redistribution de l’eau relevant de trois bassins pour un coût global de 2,335 milliards de dirhams. Ce budget est réparti sur le bassin de Moulouya qui a bénéficié d’une enveloppe globale de 1.318 millions de dirhams, le bassin d'Oum Er-Rbia d'un coût de 202 millions de dirhams et le bassin du Tensift avec un budget de 522 millions de dirhams. Sur un autre registre, le ministre a fait savoir que le gouvernement planchait actuellement sur la révision du programme national de l'eau potable et de l'irrigation 2020-2027, à la lumière de l'avancement des études techniques des projets programmés, et selon les priorités actuellement dictées par la situation des ressources en eau qui diminuent en raison de l'impact du changement climatique. Dans ce sens, un comité de pilotage a été mis en place pour suivre le déploiement des programmes lancés. Ce comité, qui regroupe les secteurs concernés sous la tutelle du ministère de l'Équipement et de l'eau, suit de près la mise en œuvre des projets programmés et propose des solutions selon l’évolution de la situation hydrique.

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