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Réunion de la majorité gouvernementale : un satisfecit sur toute la ligne

La coalition de la majorité gouvernementale semble tenir comme du roc. La présidence a exprimé sa «grande satisfaction» des réalisations, des chantiers et des réformes menés par le gouvernement dans divers domaines, à l’issue de sa discrète réunion vendredi 29 juillet. La majorité s’est aussi «félicitée de la solidarité et de l’harmonie marquant le travail gouvernemental et son approche participative, en tant que principes de base qui ont permis au gouvernement de faire face aux défis émergents et aux pressions sans précédent auxquelles est confronté le pays».

Réunion de la majorité gouvernementale : un satisfecit sur toute la ligne

La présidence de la coalition de la majorité gouvernementale ne vacille pas. Dans un communiqué sanctionnant sa réunion tenue le vendredi 29 juillet, elle a exprimé sa «grande satisfaction» des réalisations, des chantiers et des réformes menés par le gouvernement dans divers domaines, malgré les défis et contraintes internes et externes, et sa détermination à poursuivre la mise en œuvre de son programme.

Tenue sous la présidence du président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, en présence des secrétaires généraux du Parti authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, et du Parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka, ainsi que de Mustapha Baïtas, Fatima-Zahra Mansouri et Chiba Mae El Ainine, représentant les directions des trois partis de la majorité, cette réunion a porté sur «la poursuite de la mise en œuvre du chantier de l’État social en tant que vision stratégique globale pour l’activation de la protection sociale, le renforcement du secteur de la santé, l’allégement de la souffrance des citoyens, notamment en périodes difficiles, ainsi que des questions relatives à l’emploi, au logement et l’éducation», lit-on dans le communiqué.

La majorité s’est également «félicitée de la solidarité et de l’harmonie marquant le travail gouvernemental et son approche participative, en tant que principes de base qui ont permis au gouvernement de faire face aux défis émergents et aux pressions sans précédent auxquelles notre pays est confronté, à l’instar de ce qui se passe au niveau international, avec des mesures urgentes, en plus de la mise en œuvre des projets de réformes stratégiques contenues dans le programme gouvernemental».

La présidence de la majorité a, par ailleurs, salué «l’intervention immédiate du gouvernement dans la mise en œuvre des Directives Royales, à travers un ensemble de mesures urgentes pour réduire les effets des incendies et soutenir la population touchée ainsi que les efforts considérables déployés par les autorités et les forces publiques, tout en saluant l’ampleur de la synergie et de la solidarité dont ont fait preuve les citoyens face à cette catastrophe naturelle».

La même source a exprimé sa «haute appréciation pour ce que notre pays a accumulé dans le domaine de la consolidation du choix démocratique ancré dans la Constitution, en tant que choix irréversible de la nation», ajoute le communiqué. Il s’agit aussi de respecter les libertés, consolider les fondements de l’État de droit et des droits de l’Homme, et continuer à réaliser des acquis collectifs dans ce chantier fondamental, à même de remédier à certains dysfonctionnements avec courage moral et politique.

Des appels pour atténuer les effets de la crise sur le pouvoir d’achat des Marocains

Dans ce communiqué donc, la coalition de la majorité gouvernementale réaffirme l’esprit de solidarité qui marque son action. Cependant, au cours de la semaine écoulée, des communiqués émanant de deux de ses composantes ont mis en doute cet «esprit de solidarité». Ainsi, et sur fond de campagne de protestation sur les réseaux sociaux ayant ciblé notamment le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM), qui n’est autre que le bras syndical du Parti de l’Istiqlal, a publié un communiqué le lundi 25 juillet où elle appelait le gouvernement à «intervenir d’urgence pour endiguer l’impact des vagues successives de l’augmentation du coût de la vie et pour contrôler les prix».

La Centrale, et sur un ton incisif, a souligné qu’«il n’est pas acceptable que notre pays reste un cas particulier en laissant le citoyen seul et désarmé affronter son sort et flancher sous le coup de la chute de son pouvoir d’achat et se contenter d’avancer des prétextes pour expliquer la persistance de la hausse des prix qui ne convainquent que ceux ayant des intérêts privés». L’UGTM a également appelé à une action urgente pour mettre fin à la «mascarade»  des prix des carburants en nationalisant la raffinerie SAMIR, en plafonnant les prix, en réduisant les taxes, en fixant la marge bénéficiaire et en s’attaquant au monopole de la distribution détenu par une poignée de compagnies.

De son côté, le PAM a publié un communiqué à l’issue de la réunion de son bureau politique dans lequel il appelait «à tenir une réunion en urgence en interaction avec les différentes expressions sociétales qui ont fait part de manière civilisée du mal ressenti à cause de la hausse des prix». La bureau politique du parti du tracteur a également indiqué, dans ce communiqué, qu’il a «débattu d’un rapport préliminaire élaboré par le comité de veille économique du parti». Ce rapport a traité des «divers aspects des difficultés relatives à la situation économique et sociale» actuelle, ainsi que des «suggestions pratiques pour atténuer les effets de la crise sur le pouvoir d’achat des Marocains». 

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