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Rhita Benjelloun est une des 8 finalistes marocaines du «Women in Africa54-2021», programme panafricain accompagnant les entrepreneuses africaines à haut potentiel, porté par la Fondation Women in Africa. Née au Maroc et diplômée d'une école d’architecture à Paris, Rhita Benjelloun a fait le choix de l’entrepreneuriat. Elle s’est lancée dans l'industrie de la joaillerie contemporaine, en fondant son entreprise «Rhita créations». Pour mettre ses idées à exécution, la jeune femme «s’inspire de la culture et des symboles marocains, en y intégrant des éléments allant des lignes architecturales épurées aux formes géométriques des tatouages berbères traditionnels, et les mélange harmonieusement avec des pierres précieuses dans des conceptions minimalistes et contemporaines», comme expliqué lors de sa présentation de son projet.
Sa vocation est de devenir une référence en termes de bijoux contemporains marocains à l’échelle nationale et internationale. Son engagement s’exprime clairement à travers les valeurs qu’elle véhicule : «Rhita créations est une entreprise qui se veut éthique et responsable : les matières premières sont marocaines, toute la chaîne de production des bijoux est contrôlée en interne, et les artisans travaillent dans un cadre agréable et sécurisé», se réjouit-elle. La persévérance et l’énergie créative de Rhita Benjelloun lui ont valu les félicitations du jury du programme «WIA54-2021» et un accompagnement bénévole apporté par un mentor expérimenté. Il s’agit de Taoufik Aboudia, co-fondateur & directeur général de Emerging Business Factory. Ce natif de la ville ocre et diplômé de l’Université Caddy Ayyad est par ailleurs le fondateur de Webpick, agence digitale spécialisée dans la création de supports web et mobiles.
Taoufik est très impliqué dans l’action sociale : secrétaire général et président de la Commission TPE, startups et auto-entrepreneurs au sein de la CGEM, il est également secrétaire de l’Emerging Business Foundation, une ONG qui intervient localement sur des défis majeurs tels que l’emploi, l’autonomisation des jeunes. Avec «EBF 50 entrepreneurs», Taoufik s’est engagé à accompagner 50 porteurs de projets par an, en particulier dans les industries créatives et culturelles.
