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Ryad Mezzour : Bientôt une charte encadrant l’utilisation du label «Made in Morocco»

Ryad Mezzour : Bientôt une charte encadrant l’utilisation du label «Made in Morocco»

Répondant à une question écrite adressée par un député sur l’importance du label «Made in Morocco», le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, est revenu sur les orientations du Plan d’accélération industrielle, dont l’une des principales bases est la constitution d’une banque de projets avec l’ambition de «fabriquer au Maroc ce que nous importons». Le but, estime-t-il, est de renforcer le principe de la souveraineté nationale et l’encouragement du label «Made in Morocco». À ce propos, il a mis en avant, en se référant à une enquête réalisée par son département, le rôle que peut jouer ce label pour dynamiser la relance de l’économie nationale. Il a ainsi annoncé l’élaboration par le ministère d’un projet de charte qui devra fixer les procédures et les mesures régissant l’utilisation de ce label s’agissant de tout produit fabriqué au Maroc. Deux principaux critères sont à prendre en compte dans ce sens, précise-t-il. Il cite le critère l’intégration d’un minimum de valeur ajoutée locale ainsi que le respect, par le produit ou par le distributeur, de la charte et des règles d’origine.

De même, indique Ryad Mezzour, pour l’élaboration de ce Plan, une «task force pour la souveraineté industrielle» a été mise sur pied. Sa mission porte sur «l’accompagnement des porteurs de projets en les mettant en lien avec l’ensemble des partenaires et intervenants dans l’opération d’exécution de leurs projets. Et ce également en appuyant leur capacité de production grâce au soutien de l’investissement sur le plan financier», explique le ministre de l’Industrie. Livrant des chiffres dans ce sens, il a révélé la validation de quelque 918 projets, dont 90% sont basés sur des capitaux nationaux. Ce qui devra participer à la substitution aux importations à hauteur de 51,3 milliards de dirhams. «Cela va permettre une substitution des importations avec un taux de 157% par rapport à l’objectif initial fixé à 34 milliards de dirhams.

µCela représente des capacités d’exportation de l’ordre de 66,3 milliards de dirhams, soit un effet total sur la balance commerciale de l’ordre 117,6 milliards de dirhams. Il est aussi attendu que cela permette la création de 196.767 postes d’emploi, dont 78.707 emplois directs, grâce au principe de souveraineté nationale», a-t-il répondu aux parlementaires. Dans le même sens, le responsable ministériel a rappelé les autres mesures entreprises pour la protection de l’industrie nationale. Il a cité les dispositions de la loi 15.09 relative à la défense commerciale, l’augmentation de 25 à 40% des taxes douanières à l’importation sur certains produits, la révision de l’Accord de libre-échange avec la Turquie… Bien évidemment, il a également rappelé le recours, de plus en plus, au principe de la préférence nationale au niveau de la commande publique.
 

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