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«C’est exceptionnel ce qui se passe au niveau de l’écosystème des startups industrielles ! C’est fabuleux !», s’exclame le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour lors de son passage, très marquant, dans l’émission «L’info en face» du groupe «Le Matin».
Admiratif, le ministre a loué l’inventivité et l’innovation marocaine dans tous les domaines, encore plus exacerbées par la crise du Covid. «Non seulement cet écosystème fait partie intégrante de la nouvelle stratégie industrielle du Maroc, mais ces startups sont aussi nos porte-étendards et notre fierté !», assure-t-il.
«Je vais vous donner l’exemple d’une startup que j’ai visitée récemment. Celle-ci faisait 3 ou 4 millions de dirhams de chiffre d’affaires en 2019. Aujourd’hui, elle a terminé l’année 2021 avec 230 millions de dirhams !», s’émerveille-t-il. «Cette startup est capable de tout faire, y compris des microsatellites !», ajoute-t-il sur le même ton.
Le responsable fait savoir qu’une grande partie des 735 projets qui sont accompagnés par son département est formé d’équipes de jeunes innovantes. «On imagine souvent l’écosystème startup dans les belles chambres google… mais, en vérité, il est dans les fablabs, les universités, les usines… Il est partout !», relève-t-il.
Interpellé sur l’initiative «Morocco tech», la marque nationale de promotion du digital marocain, le ministre a livré son avis sur ce qu’il a qualifiée d’«approche très innovante» et «très intéressante». «C’est moins une feuille de route qu’un mouvement. Elle correspond à l’esprit de la tech et je trouve que c’est en plein air du temps», a-t-il dit. «Morocco Tech est un mouvement qui intègre les visions de certains opérateurs, qui est en train de les consolider et de les emmener vers ce qu’on souhaite et ce que mérite notre pays en termes de transformation digitale», poursuit-il.
Concernant l’affaire de l'irrecevabilité de la marque «Morocco Tech» par l'Office de la propriété intellectuelle (OMPIC), Ryad Mezzour a assuré qu’il s’agit d’un débat creux. «L’histoire est très simple : la directrice générale de l’APEBI, pour préserver le nom, a essayé de l’enregistrer et a fini par le faire. Et puis, tout de suite après, elle l’a cédé au ministère de la Transition énergétique pour que l’Etat en soit propriétaire. C’était de la bonne volonté et tout le monde a travaillé à faire en sorte pour que le nom du domaine soit préservé. Donc pas débat !», explique-t-il.
