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«Smart City Casablanca» boucle sa 6e édition

«Smart City Casablanca» boucle sa 6e édition
Les intervenants ont été unanimes à souligner que l’utilisation des nouvelles technologies a connu un boom sans précédent lors de la pandémie.

«L’intelligence communautaire et l’innovation low-tech» de Smart City Casablanca Symposium, qui s’est clôturé ce jeudi dans la métropole, après deux jours riches en débats, en plénières, en ateliers et en réflexions autour de la relation villes intelligentes en tant que modèle de développement urbain incontournable. Cette 6e édition a été organisée par la Société de développement local (SDL) Casablanca Events & Animation, en partenariat avec la wilaya de Casablanca-Settat, le ministère de la Solidarité, de l'insertion sociale et de la famille, l’Université Mohammed VI Polytechnique et l'Université Hassan II de Casablanca. Lors des différents panels, les intervenants ont été unanimes à souligner que la thématique choisie pour cette édition, qui tend à établir le lien entre l’individu et la technologie low-tech à des fins de développement urbanistique et économique, revêt une importance significative dans le sens où cette mouture intervient après deux années marquées par la pandémie du Covid-19. Deux années lors desquels l’utilisation des nouvelles technologies a connu un boom sans précédent, suite aux différentes mesures impliquant des restrictions sanitaires, des fermetures et des confinements.

«Cette nouvelle édition se déroule un contexte particulier du point de vue de la conjoncture mondiale actuelle, marquée par des turbulences qui ont eu un impact négatif sur l’économie au Maroc comme ailleurs, notamment en ce qui concerne les produits de première nécessité et l’énergie. Ce Symposium intervient également après deux années difficiles, tant pour le Maroc que pour le reste du monde, à cause de cette pandémie qui nous a sérieusement impactés. Fort heureusement, grâce à la mobilisation et à la conjugaison des efforts, notre pays a pu franchir cette crise. Et grâce à cette intelligence communautaire, le Maroc est également capable de franchir la conjoncture économique actuelle résultant de tensions géopolitiques mondiales», a déclaré Saïd Ahmidouch, wali de la région de Casablanca-Settat. Et d’ajouter : «Durant ces années difficiles, nous avons constaté un saut quantitatif et qualitatif en termes d’utilisation des nouvelles technologies. Les acteurs économiques ou les responsables, tant du secteur public que privé, ont pu accélérer la réalisation de leurs projets. L’usage des nouvelles technologies a permis à plusieurs institutions de poursuivre leurs activités, et aux citoyens d’accéder à différents services mis en ligne».

Pour sa part, Awatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, a rappelé qu’après ce qu’a vécu le monde ces deux dernières années, l’on ne pouvait passer à côté de l’intelligence communautaire et de la souveraineté de la technologie low-tech. «Nous vivons dans un monde qui évolue rapidement, où la technologie occupe une place très importante dans notre vie quotidienne et aura, certainement, un impact encore plus fort dans les années à venir. En particulier, les entreprises high-tech ont réussi durant la dernière décennie à renforcer la croissance économique, et ce, parfois, au détriment des besoins essentiels des citoyens et sans mesurer les difficultés que les high-tech imposent en termes d’accès aux droits, d’utilité sociale et écologique», a-t-elle indiqué. La ministre a aussi souligné que l’accès équitable aux technologies est fondamental pour le développement inclusif et durable.

«Malheureusement, cet accès n’est pas équitable dans plusieurs pays, notamment dans le monde rural», a-t-elle noté. Khalid Safir, wali directeur général des collectivités territoriales, a de son côté indiqué que l’expérience marocaine en termes de transformation digitale a été saluée à travers le continent, notamment lors de la 9e édition du Sommet Africités auquel il a participé au Kenya, soulignant que la ville de Benguérir a été érigée en leader du réseau des villes numériques au niveau de l’Afrique. «Innovation communautaire et low-tech dans la fabrique de la ville», «Les nouveaux business modèles de la ville low-tech», «La low-tech pour des villes durables et résilientes», «La low-tech au service de l’équité sociale et du développement durable inclusif», «Startups low-tech et entreprises sociales», «Technologies intelligentes et sobriété numérique» étaient, entre autres, les thématiques débattues lors de cette 6e édition.

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