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Bourse : BMCE capital recommande de conserver le titre BMCI

Bourse : BMCE capital recommande de conserver le titre BMCI

BMCI est un titre à conserver dans son portefeuille, en l’attente d’un éventuel revirement stratégique de la banque, selon les recommandations de BMCE Capital Global Research (BKGR). «En 2022, nous tablons sur une hausse de 63% du résultat net bancaire du groupe de BMCI», indique BKGR. Elle explique cette performance essentiellement par une amélioration de 3% du produit net bancaire qui devrait couvrir un niveau de charges quasi stable par rapport à 2020. Mais aussi par une baisse de 13% du coût du risque en lien avec l’amélioration de la situation économique. «En dépit de la forte hausse attendue du RNPG en 2022 et dans un contexte marqué par une forte amélioration des réalisations de ses peers, se rapprochant des niveaux de rentabilité d’avant crise, BMCI peine à retrouver une capacité bénéficiaire proche de celle de 2019, en raison principalement d’une stratégie de développement passive», souligne-t-elle. BKGR fait ressortir cinq forces de la valeur. D’abord, la bancaire est adossée au groupe BNP Paribas.

Ensuite, elle dispose d’un ratio de solvabilité confortable en 2021, soit 13,58%. Autre avantage, le bon positionnement sur l’activité corporate. Le groupe a également développé sa stratégie de digitalisation, notamment via sa filiale Digifi. Enfin, BMCI a mis en place un plan stratégique 2021-2024. Concernant ses faiblesses, elles sont au nombre de trois. Premièrement, la stratégie de développement passive de la banque induit une activité en stagnation sur les 5 dernières années. Deuxièmement, la refonte du système d’information a nécessité d’importants investissements à la suite de la récurrence d’incidents informatiques qui ont provoqué certaines perturbations de l’activité de la banque. Troisièmement, la stratégie du groupe dépend fortement de la maison mère et ses champs d’action sont limités au Maroc en raison de l’absence de relais de croissance en dehors du marché local. En termes d’opportunités, BKGR en fait ressortir trois. Il s’agit de la progression anticipée des crédits de trésorerie et la reprise probable des crédits d’investissement sur le deuxième semestre 2022.

La poursuite, cette année, de la détente du coût du risque des banques est également un atout, «du fait de l’importance projetée des reprises sur provisions forward-looking suite à l’amélioration attendue de la qualité du portefeuille de crédits du secteur». Enfin, BMCI permet la possibilité de réaliser des plus-values en 2022 en cas d’apport d’actifs à des OPCI/titrisation ou de produits de cession en cas d’externalisation des parts détenues dans un OPCI. Enfin, deux menaces existent pour la banque. Une concerne la probabilité de l’entrée en vigueur de la circulaire 19/G cette année. L’autre porte sur l’éventualité d’une montée des risques en cas de dégradation du contexte sanitaire.

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