Tombeur du Libéria à Casablanca, le Maroc à un point de la CAN 2023

La sélection nationale marocaine a décroché sa deuxième victoire pour le compte des qualifications pour la CAN 2023, lundi en soirée à Casablanca, en disposant du Libéria sur le score de 2-0. Les Lions de l'Atlas ont peiné sur le plan offensif en première période, avant de se ressaisir en seconde mi-temps, notamment grâce à un effort individuel d'Amine Harit. 
Malgré une performance encore plus modeste que celle de jeudi dernier face à l'Afrique du Sud, la sélection nationale marocaine a assuré l'essentiel face au Libéria (2-0), lundi en soirée au complexe Mohammed V de Casablanca, pour le compte de la deuxième journée des qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations 2023 (groupe K). Les protégés de Vahid Halilhodziç sont apparus complètement déboussolés en première période, éprouvant d'énormes lacunes au niveau de la construction. Après 54 minutes de jeu stérile et sans véritables repères, le salut est finalement venu du point du penalty. Sur une incursion sur le couloir gauche, Amine Harit a effacé un premier défenseur avant de pousser le second à la faute dans sa surface. Fayçal Fajr transformait ensuite la sentence avec succès (56e). Ce but libérait les Lions de l'Atlas, qui doublaient la mise une minute seulement après l'ouverture du score. Sur un ballon récupéré par Ayoub El Kaâbi sur la ligne médiane, Yahya Jabrane lançait Fajr sur l'axe, qui servait à son tour Ounahi. Ce dernier remisait pour Youssef Ennesyri, qui fixait le portier adverse du plat du pied à la 57e minute. Vahid Halilhodziç lançait ensuite de nouvelles armes offensives sur la pelouse, avec l'entrée en jeu de Zakaria Aboukhlal, Soufiane Rahimi et Tarik Tissoudali. Malgré ces renforts et les occasions crées, le score restait figé à 2-0. Les Lions de l'Atlas ont donc fait un grand pas vers la qualification en CAN Côte d'Ivoire 2023, puisqu'un point suffirait désormais à décrocher le billet qualificatif. Néanmoins, les critiques continuent de s'abattre sur Vahid Halilhodziç, qui continue de chambouler son Onze type à chaque rencontre et qui peine à développer un jeu efficace et rythmé.