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La coordination des étudiants marocains d'Ukraine continue ses tentatives de discussions pour trouver des solutions adéquates pour une reprise des cours. Elle vient en effet de proposer de recourir à la répartition du nombre d'étudiants concernés par l'intégration sans recourir aux examens d’admission.
A l'approche de la rentrée universitaire, la Coordination des étudiants Marocains d’Ukraine se dit, une nouvelle fois, ouverte au dialogue avec le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique afin de trouver des solutions efficaces pour le dossier des étudiants qui ont été forcés à suspendre leurs études, à cause de la guerre de la Russie et l’Ukraine.
Dans une lettre adressée à Abdellatif Miraoui, la Coordination indique que les étudiants et leurs parents expriment leur rejet des décisions prises par le ministère concernant les étudiants qui n’ont pas pu poursuivre leurs études, notamment celle liée à l'examen d'admission, qu'ils considèrent comme un choix injuste contre les étudiants. La coordination appelle également à faire prévaloir le sens de la solidarité pour gérer cette situation qu'elle qualifie d'exceptionnelle.
La coordination a attiré l’attention également sur les effets psychologiques sur les jeunes engendrés par les événements de guerre, en plus de la tension et l’incertitude autour de leur avenir académique depuis leur retour au pays, ce qui empêchent les étudiants de se préparer efficacement pour passer les examens.
Par ailleurs, la Coordination considère que "la reconnaissance des diplômes ukrainiens par le Maroc est en contradiction avec la proposition d’examen d’admission et renforce la légitimité de l’intégration directe sans aucune condition ou restriction".
