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Les ventes automobiles baissent de 7,5% en mars avec 15.463 immatriculations

Selon l’Association des importateurs des véhicules au Maroc (Aivam), les ventes globales (Véhicules particuliers + Véhicules utilitaires légers) ont accusé, au terme du premier trimestre de l’année en cours, une baisse de 6,26% en glissement annuel, à 41.399 unités écoulées.

Les ventes automobiles baissent de 7,5% en mars avec 15.463 immatriculations

Ce n’est pas la grande forme pour le marché automobile national. À 41.399 véhicules commercialisés au terme du premier trimestre de l’année en cours, les ventes globales – Véhicules particuliers (VP) + Véhicules utilitaires légers (VUL) – ont accusé une baisse de 6,26% en glissement annuel. Selon les statistiques de l’Association des importateurs des véhicules au Maroc (Aivam), si les immatriculations des VP ont reculé de seulement 5,5% à 36.977 unités, les ventes des VUL, elles, ont chuté de 12,16% (4.422 unités écoulées).

Même si la comparaison se fait avec un premier trimestre 2021 faste en termes de ventes, grâce à l’effet de rattrapage des acquisitions après la période de confinement sanitaire, force est de souligner que le marché est davantage pénalisé par les perturbations d’approvisionnements chez les constructeurs, sous l’effet de la crise des semiconducteurs, et aussi de la guerre en Ukraine. Plusieurs constructeurs ayant des fournisseurs basés en Europe de l’Est, dont les usines ont fermé à cause de ce conflit armé. Le recul des ventes automobiles depuis début 2022 a été confirmé en mars dernier.

En effet, les livraisons ont chuté de 7,5% par rapport à la même période de l’année dernière. 15.463 unités seulement ont été commercialisées le mois dernier, contre 16.717 unités une année auparavant. «La pénurie des stocks se fait de plus en plus sentir. La majorité des marques sont touchées à différents degrés et les délais d’attente par les clients avant de recevoir leurs nouveaux véhicules sont de plus en plus longs», indique un professionnel. Et d’expliquer : «En plus du problème de la pénurie des stocks, la conjoncture globale n’est pas très favorable. La sécheresse, la hausse des prix du carburant et le contexte de guerre ont créé un marasme général peu propice à l’acquisition d’un nouveau véhicule».

Dans un contexte de baisse générale, les marques asiatiques arrivent à tirer leur épingle du jeu. Moins touchées par le problème des semi-conducteurs et de la guerre en Ukraine, Hyundai, Toyota et Kia enregistrent des progressions impressionnantes. Avec 4.381 livraisons à fin mars, en hausse de 25,67% par rapport au premier trimestre de l’année dernière, Hyundai rejoint le trio de tête des ventes sur le marché marocain, derrière les indéboulonnables Dacia (9.887 immatriculations/-17,09%) et Renault (6.615 immatriculations/+15,4%). Avec ses 1.975 livraisons, Toyota enregistre une belle croissance de 26,44%. Tandis que l’autre grande marque asiatique du marché marocain, Kia, a écoulé 1.414 exemplaires, soit une augmentation exceptionnelle de 51,72%. Au niveau des ventes des véhicules particuliers premium, seul Audi est dans le vert avec 979 véhicules écoulés, en hausse de 8,06%. Mercedes occupe la deuxième marche du podium avec 714 unités vendues (-2.59%) et BMW ferme la marche avec 651 immatriculations (-9.46%).   

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