Par catégorie, 99,2% de ces défaillances concernent les
très petites entreprises (TPE), alors que les
petites et moyennes entreprises (PME) représentent 0,7% et les
grandes entreprises (GE) 0,1%, précise l'étude de
Inforisk.
La hausse des défaillances s'explique en partie par la faible utilisation de la
procédure de sauvegarde (à peine 27 en 2022), fait remarquer Inforisk, ajoutant que les entreprises marocaines sont encore "faiblement averties" des mesures préventives existantes.
La part des procédures de sauvegarde dans les défaillances en 2022 représente 0,25%, celle des
redressements judiciaires est à 0,06%, tandis que la part des
liquidations judiciaires, dissolutions,
radiations et cessations dans les défaillances représente 99,69%.
Par ville, l'Axe
Casablanca-Rabat-Tanger est impliqué dans près de la moitié des défaillances (41%), devant
Marrakech (7%),
Fès (6%) et
Agadir (4%), révèle ladite étude, faisant ressortir que 33% des entreprises défaillantes opèrent dans le secteur du
commerce, 21% dans
l'immobilier, 15% dans le
Bâtiment et Travaux publics (BTP) et 8% dans le
Transport.
En 2022, pour une société défaillante, il y avait 4 sociétés créées. Les créations d'entreprises PM ont fortement baissé en comparaison de 2021, le rythme de progression des défaillances a été "plus important", affirme le cabinet.