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Est-ce le bout du tunnel ? Le projet de dématérialisation de l’attestation de l’assurance automobile devra être déployé avant juillet. C’est ce qui ressort de la dernière publication de la Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance (FMSAR). Selon la profession, les nouvelles technologies sont un levier important pour l’évolution du métier de l’assurance et offrent des possibilités intéressantes pour l’amélioration de l’expérience client.
De plus, la montée en puissance des véhicules «connectés» est en train de révolutionner le marché de l’assurance automobile. Avec la mise en place de politiques gouvernementales encourageant l’adoption de nouveaux dispositifs de sécurité pour les véhicules, les assureurs doivent désormais remodeler leur gestion de l’assurance automobile. «Dans ce contexte inédit sur le marché de l’assurance et de la réassurance, il est important que les compagnies d’assurance anticipent de nouveaux modes de couverture adaptés aux nouveaux véhicules et tiennent compte des nouvelles technologies qui émergent», souligne FMSAR.
À cet égard, la fédération collabore étroitement avec l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) pour déployer le projet de dématérialisation de l’attestation de l’assurance auto, durant ce deuxième trimestre, sachant que «cette technologie a déjà été adoptée dans certains pays africains». Rappelons que dans le cadre de la digitalisation et l’amélioration de l’expérience client, l’application «E-constat» a été lancée à partir du 1er décembre 2022 sur l’ensemble du territoire national dont l’objectif est de dématérialiser le constat amiable papier en générant un constat électronique.
À noter que le secteur automobile a généré en 2022, plus de 13,7 milliards de DH de primes, soit 25,2% du chiffre d’affaires global réalisé par le secteur des assurances. Et au premier trimestre 2023, l’automobile pointe en tête des branches en termes de volume d’affaires du secteur, avec 4,92 milliards de DH de primes, en augmentation de 5,8%. Par ailleurs, la FMSAR considère que l’amélioration du recouvrement des primes d’assurance représente un autre chantier prioritaire.
Le secteur se retrouve encore prisonnier d’un système archaïque, qui peut entraîner, dans certains cas, à des situations dramatiques chez les intermédiaires. «C’est pourquoi nous sommes accompagnés par l’un des leaders mondiaux de la monétique pour réfléchir aux solutions en mesure de fluidifier la remontée du cash aux entreprises d’assurance et le versement, dans la foulée, de la commission aux intermédiaires, notamment en assurance automobile», explique la Fédération.
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