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Lundi 06 Mai 2024
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Voici le bilan de la 2ème édition des Régionales de l’investissement de la BCP

Le potentiel d’investissement recensé et communiqué lors de la dernière étape de la deuxième édition des Régionales de l’investissement tenue le 7 décembre à Casablanca s’élève à 25,2 milliards de dirhams. Ce chiffre, non définitif et susceptible d’augmenter du fait des recalibrages nécessaires aux montages financiers de bon nombre de projets pour tenir compte du contexte inflationniste, témoigne à lui seul de tout le labeur consenti par les équipes de la BCP pour pousser encore plus loin le large succès déjà affiché lors de la première édition de ces Régionales en 2021.

Voici le bilan de la 2ème édition des Régionales de l’investissement de la BCP
La scène qui a ouvert la dernière étape des Régionales de l'investissement 2022 organisée à Casablanca le 7 décembre dernier, au lendemain de la victoire de l'Équipe nationale sur son homologue espagnole au mondial2022.

Hymne national scandé, drapeaux marocains brandis et liesse générale. Telle a été la scène qui a ouvert la dernière étape des Régionales de l’investissement 2022 organisée à Casablanca le 7 décembre dernier, au lendemain de la victoire de l’Équipe nationale sur son homologue espagnole en huitième de finale de la Coupe du monde 2022. Une victoire des Lions de l’Atlas accueillie comme un signe providentiel venant solenniser la fin de ce road-show qui a sillonné onze villes du Royaume en l’espace de sept mois, débouchant sur des résultats fort satisfaisants.

25,2 milliards de DH d’investissement identifiés et 4,7 milliards de financement concrétisés

La deuxième édition des Régionales de l’investissement s’est achevée sur des résultats fort éloquents. Le bilan présenté par le directeur général de la banque commerciale du groupe Banque Cenrale Populaire (BCP), Jalil Sebti, fait en effet apparaître un volume d’investissement identifié lors de ce road-show de 25,2 milliards de dirhams.
À tous égards, le bilan affiché au terme de cette édition est largement supérieur aux estimations établies avant le lancement de ce road-show. En effet, le montant des financements concrétisés à la fin de cette année 2022 se situe à 4,7 milliards de dirhams sur un besoin total de financement de 15,8 milliards de dirhams, alors qu’il était de 2,3 milliards de dirhams sur un besoin total de financement de 9,4 milliards à l’issue de l’édition précédente. Aussi, la part des financements verts a atteint 423 millions de dirhams pour 44 projets, contre 308 millions de dirhams accordés à 33 projets dans le cadre de la première édition de ces Régionales.

Mais la teneur de ces chiffres, pour révélatrice qu’elle soit, se révèle encore plus interpellante, quand on sait que ce sont principalement de très petites, petites et moyennes entreprises à vocation industrielle qui en ont fait l’objet. En effet, la répartition sectorielle des entreprises ayant bénéficié d’un accompagnement dans le cadre de ces Régionales met en évidence que celles relevant de la filière industrielle comptent pour 55%, contre 11% pour le commerce, 6% pour le transport, 7% pour le BTP, 6% pour l’agriculture, 5% pour la santé et 10% pour d’autres secteurs. D’après M. Sebti, un des objectifs fixés pour cette édition était de cibler les TPME pour réaliser des investissements et générer des emplois. Objectif largement atteint puisque ce potentiel d’investissement de 25,2 milliards de dirhams porte essentiellement sur les TPME.

Souveraineté industrielle, alimentaire, sanitaire et énergétique : la BCP partenaire majeur des acteurs économiques marocains

Si la première édition des Régionales de l’investissement avait été placée sous le signe de la relance économique après la crise de la Covid-19 qui a mis à l’arrêt des pans entiers de l’économie nationale, la seconde édition de ce road show a été axée sur les moyens d’assurer au Maroc sa souveraineté sur les plans industriel, alimentaire, sanitaire et énergétique, mais aussi d’accroître ses exportations.
En effet, et comme l’a indiqué le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, lors de la première étape de l’édition 2022 de ces Régionales à Rabat, la physionomie de l’économie mondiale après les crises de la Covid, de la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales et de la guerre en Ukraine, regorge d’opportunités pour le Maroc qui se trouve idéalement placé pour tirer pleinement profit du mouvement de relocalisation des sites de production et garantir non seulement sa souveraineté, mais aussi celle de tout le tiers du globe, incluant la zone Europe-Afrique.

«Aujourd’hui, le Maroc se positionne non seulement comme un pays en mesure d’assurer sa souveraineté alimentaire, industrielle, sanitaire et énergétique, mais il a aussi sa zone d’achalandise et d’influence avec laquelle nous avons des partenariats stratégiques qui nous permettent quoi qu’il arrive, malgré les crises, l’envolée des prix du fret ou la raréfaction de certaines matières premières, de répondre à nos besoins, mais aussi de jouer pleinement le rôle de vecteur de souveraineté pour ce tiers du globe Europe-Afrique», a déclaré M. Mezzour.
Aujourd’hui, poursuit le ministre, «nous sommes dimensionnés pour servir un marché de deux milliards de personnes, avec un accès à nos produits pour cette population fortement facilité, d’une part par la quasi-absence de barrières commerciales, mais aussi par des infrastructures notamment logistiques qui nous permettent d’être connectés au monde régulièrement et à des tarifs assez compétitifs».

La Banque des projets mise en place par le ministère de l’Industrie et du commerce fait état, dans le cadre de la «Task force souveraineté» d’un potentiel de 72,1 milliards de dirhams de substitution aux importations, mais aussi un potentiel de 74,4 milliards de dirhams à l’export. De même, la «Task Force Export» a recensé un potentiel de 120 milliards de dirhams, correspondant à des capacités de production existantes, mais inexploitées actuellement. Dans cette optique, cette Task Force a préparé à date 1.200 fiches d’information sur des couples produit/marché, représentant des opportunités d’exportation pour les entreprises marocaines. Parallèlement, cette Task Force a travaillé sur 60 projets d’investissement pour les entreprises marocaines. Il s’agit de projets qui permettront d’améliorer la compétitivité de ces entreprises marocaines et de développer leurs exportations, par exemple pour les unités de transformation du coton au Burkina Faso ou au Bénin qui serviront à approvisionner l’industrie textile marocaine en amont.

Et à cet égard, il convient de souligner que la vision de la BCP est parfaitement concordante avec celle du gouvernement puisque le focus a été mis, tout au long de ces Régionales de l’investissement 2022, sur la promotion du «Made in Morocco», mais aussi l’augmentation des exportations, du moment que l’objectif, comme expliqué par Ryad Mezzour, est de mettre en place des projets qui répondent non seulement aux besoins du marché local, mais qui soient également compétitifs pour se tailler des parts de marché substantielles à l’international.

Et force est de constater que sur le volet appui aux exportateurs, la BCP est un acteur bancaire des plus actifs en matière d’exploration des marchés et de recherche d’opportunités pour ses clients à l’international. En effet, et depuis longtemps, la BCP met son réseau international, notamment ses filiales en Afrique et plus particulièrement dans les pays membres de la Zone de libre-échange (Zlecaf) qui compte une quarantaine d’États et 1,3 milliard de consommateurs, et son expertise en matière de «business intelligence» à la disposition de ses clients pour les accompagner dans le développement de leurs activités à l’international.

En plein dans la décarbonation !

Aussi, et pour renforcer la compétitivité des entreprises marocaines, la BCP a mené une importante opération de sensibilisation et d’explication des enjeux liés à la décarbonation, notamment au cours de ces Régionales de l’investissement. 
En outre, elle a développé toute une gamme de financements verts pour ses clients et encapsule également dans ses produits des solutions proposées par ses partenaires comme «Green Invest» de «Tamwilcom» ou «Tatwir Croissance verte» de Maroc PME. Il convient de préciser, pour bien comprendre cet engagement en faveur de la promotion de l’économie verte, que la BCP a pu financer plus de 1,8 milliard de dirhams grâce aux lignes de financement vert, exclusivement réservées aux TPME, mobilisées auprès des bailleurs de fonds internationaux, notamment la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement).

Accompagnement des entreprises : une large gamme de solutions

En matière d’accompagnement et de financement des entreprises, la BCP, qui offrait déjà des solutions complètes, grâce notamment à ses solides partenariats avec les différentes fédérations professionnelles, a pu élargir davantage ces gammes à travers les Régionales de l’investissement, lesquelles ont dépassé le cadre d’un simple événement pour devenir une véritable plateforme d’échange avec les acteurs économiques afin de concevoir des solutions plus en pointe pour répondre aux besoins de ces derniers et tenir compte de tous les développements advenus ces dernières années.
Ainsi, et comme l’explique le directeur exécutif en charge du Marché de la PME au sein de la BCP, Mohamed Amimi, la banque au cheval a opté pour une approche basée sur les «écosystèmes» en offrant aux entreprises, notamment les TPME gravitant autour de grands groupes, des solutions en matière de formation, d’accompagnement, de financement sur mesure leur permettant de gérer leur cycle d’exploitation et de financement pour leur développement tant au niveau national qu’international, sans omettre les offres avantageuses destinées aux employés de ces entreprises. 

L’offre «Relance Invest» lancée par la Banque lors de la première édition des Régionales de l’investissement en 2021, qui se distingue par son versant multidimensionnel ayant trait notamment à l’innovation et à la décarbonation, a été encore renforcée cette année par une dimension sectorielle et mise à jour et agrémentée par d’autres avantages. 
En matière de «Trade finance», la BCP accompagne ses clients, tant au niveau central que régional, pour la sécurisation des outils de paiement, le financement des opérations à l’exportation, le préfinancement, la mobilisation des créances générées à l’étranger et des solutions de Factoring pour leur recouvrement ou la mise en place de garanties à l’international. 

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Zoom sur la région de Casablanca-Settat

Les Régionales de l’investissement ont été une formidable plateforme pour les opérateurs économiques de la région de Casablanca-Settat permettant de les informer sur l’ensemble des dispositifs d’accompagnement et de financement mis à leur disposition par la BCP. En effet, et selon les chiffres présentés par le directeur général adjoint en charge de la banque de Casablanca, Hassan Debbagh, les intentions d’investissement ont porté lors de ce road show sur 466 projets, avec un potentiel d’investissement dépassant 8,6 milliards de dirhams. Les besoins de financement exprimés s’élèvent à 5,5 milliards de dirhams et les financements concrétisés à 1,8 milliard de dirhams pour 238 projets, dont 45% à vocation industrielle.

Ce bilan, appelé à évoluer considérablement au vu de la participation record (plus de 254 rendez-vous BtoB) aux ateliers organisés lors de l’étape casablancaise du 7 décembre et des contacts entrepris avec la banque encore après cette date, témoigne, selon M. Debbagh, du plein succès de ces Régionales. Casablanca-Settat, qui est de loin la première région du Royaume sur le plan économique et la mieux équipée en infrastructures de classe mondiale, fait face aujourd’hui, comme l’explique le président de son Conseil régional, Abdellatif Maâzouz, à plusieurs défis. Avec un taux de chômage des plus élevés, le déficit hydrique, la pollution, les disparités territoriales et les problématiques de mobilité, cette région commence à perdre en compétitivité face aux autres régions.

Les solutions envisagées par le Conseil régional de Casablanca-Settat s’articulent autour de plusieurs axes, comme l’explique M. Maâzouz, dont l’optimisation de la rentabilité des infrastructures (autoroutes, ports, zones logistiques...), la mise en place de grands projets pour pallier le déficit hydrique et la pollution (projet de transfert des eaux du bassin de Sebou vers celui de Bouregrag, projets de 42 stations de dessalement monobloc, station de valorisation des déchets ménagers et industriels...), la promotion du transport ferroviaire pour en faire l’épine dorsale du transport dans la région, la création de deux gares routières, l’une au Nord et l’autre au Sud, pour atténuer la congestion et la pollution ou encore la mise en place d’une plateforme de mobilité multimodale. La BCP, dont le portefeuille clients compte de nombreuses entreprises dans cette région, a été et sera fortement impliquée dans la réalisation de grands projets structurants et a développé un ensemble d’offres visant à accompagner les entreprises au niveau de Casablanca-Settat par des solutions innovantes, en particulier pou l’accès au foncier à travers sa filiale BPREM.

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Entretien avec le directeur général de la Banque commerciale du groupe BCP

Jalil Sebti : «Les objectifs ont été largement dépassés, tant sur le plan qualitatif que quantitatif»

Les entreprises ont besoin d’être accompagnées en amont pour mieux cerner leurs besoins. Tel est le principal message que nous livre le directeur général de la Banque commerciale du groupe Banque Centrale Populaire (BCP), Jalil Sebti, à l’issue de la deuxième édition du roadshow «Les Régionales de l’investissement». Dans cet entretien accordé au quotidien «Le Matin», M. Sebti revient également sur la forte interaction des acteurs régionaux avec cette initiative de la BCP et son bilan qui a largement dépassé les objectifs fixés tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

Le Matin : Comment ont réagi globalement les acteurs économiques régionaux à l’initiative de la Banque Populaire «Les Régionales de l’investissement» ?
Jalil Sebti :
Cette initiative a été très bien accueillie et a enregistré une totale adhésion de l’ensemble des acteurs de l’écosystème entrepreneuriale, d’autant plus qu’elle vient à point nommé pour promouvoir l’ensemble des initiatives lancées par les différents départements gouvernementaux prônant la souveraineté industrielle, sanitaire, alimentaire et énergétique ainsi que les mesures d’incitations visant le développement des exportations.

Quels sont les principaux enseignements à tirer des débats avec ces acteurs, concernant notamment l’accès aux financements et les obstacles à l’investissement ?
Les débats et les échanges ont démontré que les entreprises ont besoin d’un accompagnement préalable pour leur permettre de mieux cerner leurs besoins et prendre connaissance de l’ensemble des mesures d’appui mises à leur disposition par les différents intervenants. Ces mesures, à caractère national ou régional, couvrent un large éventail couvrant la garantie, l’aide au foncier, le financement, la recherche de marchés, la certification, les subventions, la formation et qualification, l’aide à l’emploi... Il en est ressorti que la méconnaissance de ces dispositifs représente le principal obstacle à l’investissement. 
La Directive de Bank Al-Maghrib 3/W/2022 du mois de mai vient nous conforter dans notre choix, à travers cette caravane, de vulgarisation des différents mécanismes (produits de garantie et programmes d’accompagnement publics).
Le foncier et la main d’œuvre qualifiée figurent également parmi les préoccupations majeures des investisseurs.
Le secteur informel représente aussi une contrainte de taille pour les investisseurs dans certains secteurs.
Des contraintes spécifiques à certains secteurs ont été identifiées par exemple :
cc La gestion du stress hydrique et de grands espoirs placés sur l’agrégation dans l’agriculture.
• Les besoins importants d’investissement dans l’amont au niveau de l’industrie textile.
• Le renforcement du capital marocain dans l’industrie automobile.
• Le manque de visibilité et développement du transport aérien dans le tourisme.
• La sécurisation de l’approvisionnement dans l’agro-industrie.
• L’accès aux zones industrielles et dépollution dans l’industrie chimique et para-chimique.
• Le financement de la R&D (Recherche & Développement) pour le secteur des industries de la santé.

Les objectifs de ce road-show ont-ils été atteints ?
Les objectifs ont été largement dépassés, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. En effet, le bilan chiffré fait ressortir près de 1.400 projets avec des intentions d’investissement dépassant les 25,2 milliards de DH, et des besoins de financement frôlant 15.8 milliards de DH. Nous avons également pu toucher plus 6.000 entreprises en présentiel et à distance, embarqué dans ce road-show 80 partenaires publics et privés nationaux et régionaux et enrichi notre portefeuille de partenaires de 18 nouvelles conventions.

Comment, selon vous, le secteur financier peut-il accompagner davantage les acteurs régionaux et peut-on parler de la nécessité d’une offre de financement territorialisée ?
Afin de répondre aux besoins des entreprises, la Banque met à leur disposition des offres taillées sur mesure, prenant en considération les spécificités sectorielles et les particularités des programmes d’investissements. En sus, des mécanismes d’appui, couplés à nos offres, permettent de prendre en considération la dimension régionale, notamment à travers les programmes de Maroc PME et des différents Conseils Régionaux. La nouvelle charte de l’investissement viendra apporter son lot de mesures adaptées aux territoires.

Les 25,2 milliards de potentiel d’investissement identifiés à ce jour concernent principalement les PME, dont la moitié sont à vocation industrielle. Vous attendiez-vous à pareil bilan ?
Globalement, le bilan réalisé nous a agréablement surpris, notamment dans le contexte de la Covid. Néanmoins, notre stratégie depuis plusieurs années est orientée vers l’accompagnement des secteurs industriels et notre approche de partenariat a consolidé cette vision à travers un rapprochement avec les Fédérations et Associations professionnelles. 
Les résultats, certes remarquables, de ce bilan, nous ont conforté dans notre stratégie et nous motivent à accompagner davantage les secteurs industriels à travers une offre innovante et en adaptation continue afin de répondre à leurs préoccupations.

La thématique de la décarbonisation a été abordée avec insistance à toutes les étapes de ce road-show afin d’expliquer tous les enjeux qui y sont liés. Les feed-back des porteurs de projets ayant participé aux workshops et des autres clients de la BCP laissent-ils penser qu’ils ont bien cerné l’importance de ce volet ? Et corrélativement, la BCP envisage-t-elle de développer davantage ses offres de financement vert ?
Ce road-show ainsi que les différentes actions de sensibilisation et de promotion de la décarbonation réalisées avec nos divers partenaires (AMEE, Cluster EnR, SIE, Asmex…) nous ont permis de confirmer tout l’intérêt porté par les entreprises à ce sujet. À ce jour, le Groupe a, au cours de la dernière décade, mobilisé plus de 10 milliards de DH de financements verts. La part réservée à la TPME dépasse les 1,8 milliard de DH à travers le financement de près de 260 projets. Notre offre de financement vert ne cesse de s’enrichir à travers de nouvelles lignes lancées récemment, notamment la ligne GEEF II (Banque européenne pour la reconstruction et le développement – BERD) avec une enveloppe de 25 millions d’euros et la ligne «Lean and Green» (Banque européenne d’investissement – BEI), avec une enveloppe de 50 millions d’euros. D’autres offres de financement et d’accompagnement sont en cours de conception par les équipes et seront dévoilées incessamment.

La BCP a été le groupe bancaire à répondre à l’appel de S.M. le Roi Mohammed VI, formulé lors de Son Discours à la Nation à l’occasion du 69e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, a accordé un intérêt particulier aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) désireux d’investir dans le Royaume et a initié «Bladi Investment Tour» destiné à la treizième région des MRE. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette initiative ?
Forts de notre leadership historique sur le Marché des Marocains du monde, nous avons toujours répondu présents quand il s’agissait d’innover pour mieux servir notre diaspora dans les différentes régions du monde. Nous avons toujours été convaincus du potentiel que recèle cette diaspora en termes d’investissement dans le pays ainsi que son attachement indéfectible au service du Maroc. Aussi, nous n’avons pas hésité à répondre à l’Appel Royal en organisant la première escale de notre «Bladi Investment Tour» à Dubaï aux Émirats arabes unis profitant de l’inauguration de notre filiale BCP Middle East. 
Cette initiative, à l’image des Régionales de l’investissement, vise à présenter aux potentiels investisseurs de la diaspora les différentes opportunités d’investissement dans leur pays ainsi que les différents mécanismes d’appui et d’accompagnement dont ils peuvent profiter auprès des différents acteurs de l’écosystème d’accompagnement de l’investissement en plus, bien évidement, des mécanismes de financement déployés par la banque. 

 

 

 

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