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Moussa Gholam est le meilleur boxeur marocain en activité. S’il est difficile de faire la comparaison sur le ring, le classement du pugiliste super-plumes vient le prouver. Classé 12e mondial grâce à sa victoire sur le Mexicain Abraham Montoya, samedi à Barcelone, Gholam est le boxeur marocain le mieux classé, toutes catégories confondues. Au Palau Vall d’Hebron, Gholam s’est imposé par décision unanime des juges (99-91, 99-91, 100-90), signant ainsi sa 21e victoire professionnelle, dont 12 par KO.
Le combat n’a pas du tout été facile, face à un Montoya coriace. Ce dernier a été le premier à mettre fin à la série d’invincibilité du champion du monde Luis Alberto Lopez. Mais cette victoire, Gholam l’a construite grâce à une préparation minutieuse. «J’ai commencé mes préparations un peu tôt, au mois de décembre à Tanger, puisque je devais à la base boxer au mois de février aux États-Unis pour un titre WBO», confie-t-il.
Or pour des raisons contractuelles, le combat n’a pas pu se faire outre-Atlantique. Moussa Gholam a finalement opté pour Barcelone, où la diaspora marocaine et le public catalan ont toujours été solidaires avec le pugiliste de 27 ans. Ce combat avait également une importance capitale, quelques mois après la défaite injuste en Russie face à Elnur Samedov.
Dominant tout au long du combat à Ekaterinbourg, Gholam a finalement été déclaré perdant par les juges. «Nous savions qu’en dehors de la maison, il faut gagner par KO, a-t-il confié à nos confrères de “AS”. Mais quand j’ai revu le combat, j’ai su que j’avais gagné aux points.» Toute cette énergie, Gholam l’a exploitée pour revenir encore plus fort et s’imposer face à Montoya, champion des Amériques et challenger mondial des 3 fédérations (WBC, WBO et IBF). La prochaine étape pour Moussa Gholam pourrait être d’aller chercher une ceinture de champion du monde, peut-être avant la fin de l’année.
