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«Déserts», le dernier film de Faouzi Bensaïdi, est en salle en France à partir de ce mercredi. «Première le mercredi 20 septembre à 20h au cinéma Majestic Bastille», écrit le réalisateur sur sa page Facebook sans donner de détails sur la sortie nationale.
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Dans cette tragi-comédie burlesque, deux pieds nickelés qui travaillent pour une agence de recouvrement basée à Casablanca. En costumes bleu pétrole, Mehdi (Fehd Benchemsi) et Hamid (Abdelhadi Talbi), sillonnent le grand sud marocain en voiture pour collecter des remboursements de crédits contractés par des villageois. Sur le terrain, les deux personnages se retrouvent dans une série de saynètes absurdes et de coups foireux. Le duo de malchanceux qui se partage des chambres doubles dans des hôtels miteux, essaie de jouer aux durs pour faire du chiffre.
Un jour, dans une station essence plantée au milieu du désert, une moto se gare devant eux. Un homme est menotté au porte-bagage, menaçant. C’est l’Évadé. Leur rencontre marque le début d’un périple imprévu et mystique… Déserts est un western moderne et crépusculaire. Selon le réalisateur, les différents chapitres du film font s’entrechoquer les valeurs, les traditions et l’humanité de l’ancien avec la brutalité du nouveau : «Je vois le film comme une ronde. Le récit est fait de ruptures, de déplacements et de routes sillonnées à toute vitesse. Avec Déserts, je veux qu’une histoire et sa mise en scène se dérobent progressivement au profit d’une autre et qu’une large place soit laissée à l’imagination du spectateur. Le burlesque pourra se teinter de film noir, le social de suspense, et le réel, accueillant l’abstraction, pourra ouvrir sur le cosmique.»
