Cette audience judiciaire très attendue, censée durer plusieurs mois, a débuté lundi par une bataille procédurale.
BioNTech fait face à des demandes d'indemnisation pour les effets secondaires présumés de son vaccin Comirnaty.
BioNTech devra se défendre contre un procès intenté par une femme qui allègue que son vaccin lui a fait subir des effets secondaires néfastes. Elle réclame au moins 150.000 euros de dommages et intérêts, selon le tribunal.
Plusieurs centaines de poursuites en dommages et intérêts ont été déposées ou sont en préparation dans tout le pays, selon les chiffres des cabinets d'avocats.
BioNTech affirme que plus de 64 millions de personnes en Allemagne et quelque 1,5 milliard dans le monde ont reçu son vaccin Comirnaty, qu'elle a développé avec le géant pharmaceutique américain Pfizer. Il a été le plus couramment utilisé dans le monde occidental pendant la pandémie du coronavirus.
L'Agence européenne des médicaments (EMA) l'a approuvé comme sûr. Elle a réaffirmé la semaine dernière le bénéfice de tous les vaccins COVID qu'elle a approuvés, y compris Comirnaty, assurant que les vaccins auraient contribué à sauver près de 20 millions de vies dans le monde au cours de la seule première année de la pandémie de coronavirus.
Le laboratoire BioNTech explique qu'à ce stade, "aucune relation causale entre les troubles de santé décrits et la vaccination n'a été prouvée dans les cas examinés".
L'entreprise assure néanmoins, dans une déclaration à l'AFP, "prendre ses responsabilités" et "examiner chaque cas individuel avec soin, sur la base des informations disponibles".
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