“Les doses de rappel ont permis de renforcer la protection contre le risque d'hospitalisation, mais cette protection restait limitée dans le temps”, conclut ce travail rédigé sous l'égide de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l'Assurance maladie.
Cette étude, pas encore publiée dans une revue scientifique, est le dernier épisode en date d'une série de travaux qui se sont penchés sur l'efficacité des vaccins anti-Covid depuis leur introduction début 2021.
Il en ressort d'abord que les vaccins ont gardé une bonne efficacité contre le risque d'hospitalisation, même face à Omicron. C'est le cas chez les personnes qui n'ont reçu que leurs deux premières doses, mais cette protection est encore augmentée par les rappels.
Mais l'effet de ces rappels diminue vite au fil du temps. Au bout de six mois, il y a peu de différence, par rapport aux personnes qui n'ont réalisé qu'une vaccination.