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Crédit du Maroc (CDM) emprunte une nouvelle dynamique dans le giron du groupe Holmarcom. La banque a ainsi clôturé le premier trimestre de l’année sur de bonnes performances commerciales et financières, tout en préservant la solidité de ses fondamentaux. CDM affiche, à fin mars 2023, des emplois clientèle en croissance de 7,6% à 49,69 milliards de dirhams. Cette évolution traduit une hausse des crédits aux particuliers de 2,3% à 19,93 milliards de dirhams en raison notamment de l’accroissement des encours du crédit à l’habitat (+3,2%) et du renforcement des crédits aux entreprises dont les crédits à l’équipement, le crédit-bail et les crédits court terme qui montent respectivement de 17,3%, 2,7% et 22,2%.
Par ailleurs, le produit net bancaire consolidé enregistre une amélioration de 11% sur un an pour s’établir à 7,18 milliards de DH, porté par la contribution positive de l’ensemble des lignes métiers de la banque. La marge nette d’intérêt, elle, ressort à 544,2 millions de DH, en appréciation de 9,1%, profitant de l’élargissement du fonds de commerce et de la poursuite de l’optimisation du coût de la ressource. De même, la marge sur commissions se hisse à 124,2 millions de DH, en amélioration de 9,3%, et ce grâce à la performance des filières spécialisées en monétique, commerce international et cash management.
De son côté, le résultat des opérations de marché progresse de 26,8% à 78,6 millions de DH bénéficiant, notamment, de l’orientation positive de l’activité de change en dépit d’un contexte jugé «défavorable» sur l’activité obligataire.
Les filiales de Crédit du Maroc génèrent, quant à elles, une contribution positive au PNB global de l’ordre de 54,1 millions de DH, en hausse de 4,7% sur un an. Bénéficiant de la croissance soutenue de l’activité commerciale et de la maîtrise des charges et du coût du risque, la Banque affiche un résultat net part du groupe de 136,7 millions de DH, en hausse de 1,6% sur un an. Au titre du premier trimestre 2023, l’évolution des créances en souffrance reste maîtrisée à 2,2%, soit 3,8 milliards de DH, avec un taux de créances douteuses et litigieuses de 7,6%, en amélioration de 40 bps (Points de base) par rapport au premier trimestre 2022.
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