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Une faible progression qui résulte d’une croissance très modérée des crédits habitat avec +2,5% à 241,3 milliards de DH, et d’une baisse de 7,4% des crédits aux promoteurs immobiliers (52,4 milliards). Seuls les financements participatifs à l’habitat affichent une hausse vigoureuse de 17,1%, totalisant un encours de 20 milliards de DH qui représente désormais un poids de 8,3% de l’encours global des crédits à l’habitat.
Plus globalement, l’encours du crédit bancaire s’établit à 1.049 milliards de DH à fin mai, en hausse de 6,5% ou de 64,2 milliards par rapport à la même période en 2022, indique Bank Al-Maghrib dans ses dernières statistiques monétaires.
Cette hausse est tirée principalement par les crédits aux autres institutions financières (sociétés de crédit, compagnies d’assurance…) qui affichent une envolée de 23% ou de 30,6 milliards de DH (encours de 163,7 milliards) ; et dans une moindre mesure par les crédits de trésorerie (+12,5 milliards) et les crédits à l’équipement (+9,2 milliards) mobilisés par les entreprises.
La demande des ménages est, elle, en berne, reflétée non seulement par le ralentissement des prêts à l’habitat mais aussi par les crédits à la consommation qui n’ont crû que de 2% ou de 1,1 milliard de DH.
Par ailleurs, les créances en souffrance détenues par les banques sur leur clientèle ont augmenté presqu’au même niveau que l’encours global des crédits, avec +6,3% ou 5,5 milliards de DH, totalisant 93 milliards, soit un taux d’impayés de 8,8%.
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