"Nous pouvons encore limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius si nous accélérons immédiatement et dans d’énormes proportions l’action climatique", a-t-il souligné dans un message à l’occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, célébrée le 16 septembre.
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Pour y parvenir, le chef de l’ONU propose un pacte de solidarité climatique et un programme d’accélération, en invitant les pays à collaborer à la mise en œuvre de ces initiatives, notamment en appuyant l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal et en limitant les hydrofluorocarbones, qui réchauffent la planète.
“La ratification et la mise en œuvre complètes de l’Amendement de Kigali pourraient permettre d’éviter un réchauffement de 0,5 degré Celsius d’ici à 2100”, a-t-il dit, ajoutant qu’en combinant l’abandon des gaz qui réchauffent la planète à des gains d’efficacité énergétique liés aux équipements de refroidissement, il serait possible de doubler ce chiffre.
Il a, dans ce cadre, exhorté les gouvernements, ainsi que les chefs d’entreprise, la société civile, les universités, les groupes de jeunes et les collectivités locales à redoubler d’efforts pour "produire un véritable changement et à veiller à ce que les pays en développement disposent du soutien dont ils ont besoin pour en faire de même".
Le haut responsable onusien a, par ailleurs, indiqué que les traités internationaux adoptés pour protéger la couche d’ozone ont fait une différence remarquable et mesurable s’agissant de la protection des populations et de la planète.
Ces accords témoignent, selon lui, de toute la puissance du multilatéralisme. “Ils devraient faire naître l’espoir qu’ensemble, nous parvenions à éviter les pires effets des changements climatiques et à bâtir un monde durable et résilient”, a-t-il conclu.