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Déjà empêtrée dans les difficultés financières, la Confédération africaine de football pourrait s’attirer les foudres de son principal diffuseur, BeIN Media Group. Selon la BBC, l’instance continentale aurait mis fin au contrat liant la CAF à BeIN unilatéralement, paraphé entre les deux entités en 2017 pour une durée de 12 ans et d’une valeur totale de 415 millions de dollars. Les avocats de la CAF auraient notifié la décision au groupe qatari le 1er septembre avec effet immédiat.
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L’instance présidée par Patrice Motsepe accuse BeIN de manquement au contrat et réclame des impayés d'environ 80 millions de dollars, poursuit la BBC. Dans une lettre adressée à la CAF, le président du géant médiatique qatari fait savoir que BeIN Media Group «prendra toutes les mesures nécessaires pour défendre robustement notre position légale». En d’autres termes, si le conflit ne se résout pas à l’amiable, le groupe qatari traduira la CAF en justice.
Le reste des éliminatoires et la CAN en danger de «black-out»
La réunion du Comité exécutif, prévue ce jeudi par visioconférence, revêt désormais une grande importance, d'autant plus que dans les statuts de la CAF, ce genre de décisions stratégiques relève du «ComEx». En revanche, une source bien informée indique qu’il y a de grandes chances que les matchs des éliminatoires de la CAN, prévus cette semaine, ne soient pas retransmis à la télévision. Une situation similaire générée par la résiliation du contrat liant la CAF au groupe Lagardère avait provoqué un black-out de la retransmission des matchs de barrage pour la Coupe du monde, Qatar 2022, dans une bonne partie de l’Afrique australe. Il semblerait que ce soit le cas également pour les prochains matchs africains. Le doute plane même sur la retransmission de la CAN 2023 en Afrique du Nord, y compris au Maroc. Contactée pour un commentaire, la CAF n’a pas répondu à nos sollicitations.
