Le nouveau traitement, qui sera commercialisé sous le nom de Leqembi, est désormais recommandé par l'Agence américaine des médicaments (FDA) pour les patients n'ayant pas encore atteint un stade avancé de la maladie. Administré par intraveineuse une fois toutes les deux semaines, il est développé par l'entreprise pharmaceutique japonaise Eisai, en partenariat avec l'américaine Biogen. Il représente «une avancée importante dans notre bataille pour traiter efficacement la maladie d'Alzheimer», dont souffrent quelque 6,5 millions d'Américains, a déclaré la FDA dans un communiqué.
Le Leqembi, dont le principe actif est nommé lecanemab, cible les dépôts d'une protéine appelée bêta-amyloïde. Si la cause exacte de la maladie d'Alzheimer reste mal comprise, les cerveaux des patients présentent des plaques amyloïdes, qui se forment autour de leurs neurones et les détruisent à terme. C'est ce qui entraîne les pertes de mémoire caractéristiques de la maladie. Dans les dernières phases, les patients ne peuvent plus effectuer les tâches quotidiennes ou tenir de conversations. L'autorisation de la FDA s'appuie sur les résultats d'essais cliniques ayant montré que le médicament permettait de réduire les plaques amyloïdes.