Pendant deux semaines, les artistes ont réalisé leurs œuvres sous l’œil admiratif des habitants venus à leur rencontre. Parmi eux, l’Argentin Franco Fasoli Jaz qui a dû s’adapter à un changement de mur à la dernière minute. C’est sur une surface en aluminium, inhabituelle pour lui, qu’il a dépeint un coin de salon dans lequel un groupe de chats cernent deux humains miniatures, dans un malicieux inversement des rôles.
Le Marocain Machima, qui intervenait sur un mur qu’il avait déjà réalisé en 2016 (dégradé depuis), a imaginé comment aurait pu grandir le petit garçon qu’il avait représenté à l’époque, tandis que Meriam Benkirane déployait ses abstractions géométriques sur le thème du passage. MED, quant à lui, poursuit son travail sur la mémoire de sa famille.
Parmi les autres temps forts du Jidar-Rabat Street Art Festival, les visites guidées, le mur collectif qui est un espace d’expérimentation où incubent les talents de demain, sans oublier les ateliers de sérigraphie animés par le collectif belge Ice Screen.
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