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La BMCI a repensé son plan stratégique «Twenty4Change» lancé en 2021. L’objectif étant de l’adapter au contexte économique actuel marqué notamment par l’inflation, mais aussi de renforcer encore les engagements relatifs au développement durable.
«Les enjeux environnementaux et sociaux sont devenus une évidence qui s’impose à nous : stress hydrique, les difficultés économiques qui touchent en premier les plus vulnérables. En tant que banque responsable, on se doit de se mobiliser sur ces sujets. Le premier forum de la finance durable est une belle illustration de notre capacité à mobiliser nos collaborateurs autour des sujets ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance)», souligne le président du directoire de la BMCI, Hicham Seffa.
Ceci à l’occasion de la publication du Rapport intégré 2022 de la banque qui met en avant la démarche RSE et les engagements pris par la BMCI pour être un acteur majeur de la finance durable, ainsi que la performance financière et extra financière traduite à travers près de 200 indicateurs. Ce rapport répond également aux exigences de reporting ESG de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).
C’est dans ce cadre notamment que, fin 2022, la filiale marocaine du groupe BNP Paribas a été la première banque de la place à lancer un crédit SLL (Sustainability Linked Loan) dont le coût est indexé sur des critères de durabilité. Ces indicateurs pourront faire varier le taux d’intérêt à la hausse comme à la baisse et sont liés aux trois domaines : la décarbonation, la préservation et la régénération de la biodiversité naturelle ainsi que la préservation des ressources en eau.
Globalement, la banque a lancé le Stream finance durable dans le cadre de son plan stratégique Twenty4Change 2022-2025 ainsi que son premier comité Finance durable. L’ambition de la BMCI est d’avoir une croissance des encours ESG deux fois plus rapide que les encours globaux. Cette stratégie s’appuie sur 4 piliers : renforcement des compétences ESG et finance durable, construction de plans d’actions finance durable avec les métiers, alignement du portefeuille pour une neutralité carbone, Reporting et monitoring. La stratégie de la banque se veut en phase avec les différentes évolutions sur les plan national et international.
>>Lire aussi : La BMCI a lancé le Stream finance durable dans le cadre de son plan stratégique Twenty4Change 2022-2025
Au Maroc, les enjeux ESG et les risques opérationnels qui y sont liés gagnent progressivement en importance sur le plan stratégique et réglementaire. D’ailleurs, la prospérité, l’inclusion et la durabilité sont parmi les objectifs du nouveau modèle de développement à horizon 2035.
Sur le plan international, la BMCI cite notamment la taxe carbone aux frontières de l’UE proposée par la Commission européenne comme l’un des piliers du Pacte vert. L’objectif est de taxer les produits importés ayant une empreinte carbone assez importante et d’éviter par conséquent une délocalisation de la production à forte empreinte carbone en dehors de l’UE, dans des régions moins regardantes sur le sujet.Une phase transitoire devrait débuter en 2023 et se poursuivre jusqu’en 2025 durant laquelle les importateurs seront amenés à suivre et communiquer sur leurs émissions CO2. La taxe deviendrait effective à partir de 2026. Selon le rapport, fraîchement publié, la BMCI s’engage à financer ses clients dans le cadre d’une une gestion rigoureuse des risques ESG. Pour la banque, une gestion appropriée des risques ESG est primordiale, car elle contribue à la maîtrise du risque financier que représentent les financements et les investissements de la Banque. «Nous avons renforcé nos engagements relatifs au développement durable dans le plan stratégique Twenty4Change. Nous souhaitons être un acteur important de notre environnement et leader du changement pour la transition énergétique, de l’inclusion financière et de l’entrepreneuriat social et féminin. Ces actions viendront renforcer et dynamiser l’engagement citoyen de notre Fondation, engagée pour une société juste et équitable en appuyant des associations qui interviennent auprès des populations les plus fragiles et des jeunes défavorisés», conclut Jaouad Hamri, président du conseil de surveillance.
