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Gaz au large de Tarfaya : L'italien ENI réceptionne la plateforme de forage Topaz Driller

Gaz au large de Tarfaya : L'italien ENI réceptionne la plateforme de forage Topaz Driller

L’italien ENI poursuit son programme de forage au Maroc. La junior, vient d’annoncer l’arrivée de la plateforme Topaz Driller pour le forage du puits Cinnamon-1 au large de Tarfaya.

Eni a engagé cette plateforme de forage plus tôt cette année pour travailler dans cette zone offshore peu profonde. Le tarif journalier de location de cette plateforme est estimé à 125.000 dollars. La location se poursuivra jusqu'à fin novembre, avant que la plateforme ne parte travailler en Côte d'Ivoire sur le projet Foxtrot.

>>Lire aussi : Tarfaya Offshore Shallow : l’Italien ENI cède 30% de sa part à Qatar Petroleum

Eni prévoit de forer à une profondeur d'eau d'environ 100 mètres, au nord-est du champ de Cap Juby. La société n'a pas communiqué d’objectifs précis, selon le cabinet S&P. Les forages précédents dans la région se sont concentrés sur le jeu du Jurassique inférieur.

Eni a remporté ce bloc en 2018 et a cédé, en mars dernier, une participation de 30% à QatarEnergy (QE) en 2019 pour ne garder que 45% de cette licence. L'Office National des Hydrocarbures et des Mines détient les 25% restants.

Le cabinet de conseil Welligence a souligné que Cinnamon serait le 16e puits foré dans le bloc et le premier depuis 2014. S’il connaît le succès attendu, ce puits deviendrait "un ouvrage d'ouverture dans le bassin frontalier avec un grand potentiel".

Welligence a également noté l'attrait du régime fiscal marocain, avec 10 ans d'exonération d'impôt sur les sociétés à partir de la première production et des redevances réduites sur les découvertes en fonction de la profondeur de l'eau.

Sur la base d'un prix du pétrole Brent de 77 dollars le baril, Eni aurait besoin de trouver 50 millions de barils pour atteindre le seuil de rentabilité. Une découverte de 300 millions de barils, indiquent les analystes, aurait une valeur actuelle nette de plus de 4 milliards de dollars, avec un seuil de rentabilité à 30 dollars le baril.

 

 

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