Les groupements de producteurs des produits du terroir bénéficieront ainsi d’un accompagnement afin de mieux répondre aux exigences des marchés en termes de gouvernance, de qualité, de traçabilité, de packaging, de régularité des approvisionnements et de techniques de commercialisation et marketing. L’Agence pour le développement agricole (ADA) entend également moderniser ce secteur via une optimisation de la production de ces produits et une meilleure valorisation de l’actif humain. Les petits producteurs, quant à eux, auront droit à un accompagnement et une assistance dans l’élaboration de leurs plans d’affaires et dans la définition des formes institutionnelles adaptées à leurs conditions.
«Le Plan Maroc vert avait accordé une grande importance au développement des produits du terroir car c’est non seulement une source de création de richesse et de revenus pour le monde rural, mais c'est également un levier fondamental pour la préservation de notre richesse culturelle et de notre biodiversité», souligne l’ADA. De même, les résultats jugés «probants» enregistrés dans ce secteur lui ont permis d’être consolidé et renforcé au niveau de la stratégie Génération Green 2020-2030 qui repose sur deux fondements, à savoir «la priorité à l’élément humain» et «la pérennité du développement agricole».
Pour rappel, les produits du terroir marocain offrent un potentiel de production annuelle important qui dépasse les deux millions de tonnes et qui est capable de générer un chiffre d’affaires de plus de 14 milliards de dirhams par an. Le secteur emploie plus de 3.000 groupements de producteurs (coopératives, GIE, unions, etc.). Il se caractérise, en outre, par une forte représentativité féminine, avec plus de 50% de l’ensemble des adhérents. Entre 2008 et 2018, le nombre de journées de travail généré annuellement par groupement a bondi de 147%.
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