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Les Marocains fêteront Aïd Al-Adha le 29 juin 2023. À l'approche de cette date, les consommateurs commencent à prospecter l'offre dans les marchés et souks traditionnels, les supermarchés et même les plateformes de vente de moutons en ligne. Pour constater de près l'offre disponible et l'engouement des Marocains pour l'achat des moutons de l'Aïd dans une conjoncture marquée par une inflation très prononcée, l'équipe «Matin TV» a effectué, dimanche 18 juin, une visite au souk hebdomadaire d’Oulad Abbou relevant de la province de Berrechid. Les commerçants approchés sur place affirment que l'offre est suffisante, mais que le consommateur doit débourser près de 1.000 à 1.500 DH de plus pour l'achat de la bête du sacrifice. Et ils sont unanimes : cette augmentation est attribuée principalement à la hausse des prix du fourrage. «Il est clair que les prix ont augmenté cette année. Tout est cher, les prix du fourrage ont particulièrement augmenté. Mais, il est certain que le consommateur doit acheter selon son budget. Il y en a pour toutes les bourses», explique un commerçant.
Parallèlement à cette hausse des prix, les éleveurs ont indiqué que de nombreux Marocains préfèrent acheter des moutons locaux plutôt que les moutons importés. Cette préférence est liée à plusieurs facteurs. Les moutons locaux sont considérés comme étant de meilleure qualité et mieux adaptés au référentiel traditionnel des Marocains. De plus, l'achat de moutons locaux soutient l'économie nationale et les éleveurs marocains, ce qui est valorisé par de nombreux consommateurs. «Ici, vous n'allez pas trouver de moutons importés. Toute l'offre provient des éleveurs locaux. Ce sont des races que nous connaissons et on préfère les acquérir pour le sacrifice», nous assure un consommateur.
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