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L'administration de la prison Al Arjat 1 réfute les allégations d'abus perpétrés par des détenus dangereux

L'administration de la prison locale Al Arjat 1 a réfuté les allégations faisant état d'abus perpétrés par des détenus dangereux dans l’établissement pénitentiaire et de redevances qu’ils auraient imposées au reste des prisonniers pour réchauffer leurs repas.

L'administration de la prison Al Arjat 1 réfute les allégations d'abus perpétrés par des détenus dangereux

Dans une mise au point, l’administration de cet établissement pénitentiaire a précisé que les détenus chargés des travaux d'entretien sont choisis sur la base de critères prédéterminés, selon les circulaires et guides publiés à cet égard, et en pleine coordination entre toutes les composantes de la commission chargée de la sélection.

Ces détenus sont, en effet, sélectionnés parmi les prisonniers qui jouissent d’une bonne réputation et sont hébergés dans une cellule séparée au niveau de chaque quartier, poursuit la même source, ajoutant qu’ils font l'objet d'une surveillance et d'un suivi continus.

Les allégations selon lesquelles ces détenus réchauffent les repas, particulièrement le dîner, en contrepartie d’un paquet de cigarettes sont fausses, affirme la même source, notant qu’aucun détenu ne s'est jamais plaint à ce sujet, que ce soit auprès du directeur de l'établissement lorsqu'il effectue des tournées d'inspection des quartiers, ou auprès des juges d'application des peines et des substituts du procureur du Roi lors de leurs visites périodiques à l'établissement. Selon la même source, le réchauffage des repas se fait de manière uniforme et ponctuelle dans l’ensemble des quartiers de l'établissement sans discrimination et sans aucune contrepartie.

Les détenus qui travaillent dans la cuisine principale de l'établissement, dans laquelle les repas sont préparés par l'entreprise chargée de nourrir les détenus, sont sélectionnés en fonction des circulaires et guides en vigueur, explique l’administration, faisant savoir qu’ils sont soumis à des examens médicaux et à une surveillance quotidienne. Tout en assurant que l’accès à la cuisine est strictement interdit aux détenus qui n’y travaillent pas, l’administration souligne que "la publication de telles allégations mensongères vise avant tout à semer la zizanie et à perturber le bon fonctionnement de l'établissement pénitentiaire".

Lire aussi : Programme Moussalaha : 239 détenus bénéficiaires à ce jour (Tamek)

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