Connexion
Le Wydad de Casablanca est tombé sur un os. Les Rouges n’ont pas pu trouver la faille dans la défense de la formation Sud-africaine de Mamelodi Sundowns très bien en place durant les 90 minutes malgré son infériorité numérique après l’expulsion Neo Maema (43e). A onze contre dix durant plus d’une mi-temps, le WAC n’a cadré que deux tirs sur onze tenté, très peu pour inquiéter le gardien R. Williams.
Le WAC n’a jamais su emballer la rencontre comme il le faisait à son habitude. Il n’avait que 52% de possession de ballon, alors qu’il joue devant son public en supériorité numérique. Physiquement, les joueurs du Wydad étaient émoussés. La sortie de Bouly Sambo a compliqué aussi la tâche de la formation marocaine qui a perdu son meilleur atout offensif. Il reste une semaine à Sven Vandenbroek pour remettre son équipe sur pied et aller chercher la qualification à Pretoria en Afrique du Sud. La mission s’annonce difficile, mais pas impossible pour le tenant du titre capable de répondre présent dans les moments décisifs.
Sven Vandenbroeck : Avec une semaine de travail de plus, je suis encore plus confiant
Tout juste nommé à la tête de la barre technique du Wydad, après le départ de Juan Carlos Garrido, Sven Vandenbroeck s’est montré calme et détendu après le nul concédé aux Mamelodi Sundonws, samedi pour le compte de la demi-finale aller de la Ligue des champions de la CAF (0-0). Un résultat pénalisant pour les Rouges, qui devront aller chercher l’avantage en déplacement dans une semaine.
Mais le technicien belge pense que les deux équipes partagent les mêmes risques après ce nul : «Les attentes sont toujours très élevées à domicile, il faut faire la différence chez nous, mais malheureusement, on n’a pas réussi à le faire… Sur le plan offensif, on n’a pas réussi, techniquement, à trouver les bons espaces pour créer un vrai danger. C’est un adversaire qui a travaillé sur une certaine structure pendant des semaines, voire des mois, il ont construit un bloc. Ils sont très bien organisés, avec beaucoup de maturité. Chez nous, il manque cette structure, avec beaucoup de changements cette année. Maintenant, on dispose d’une semaine pour travailler sur plusieurs plans. Le premier match est terminé, avec un résultat que l’on espérait meilleur, mais qui demeure dangereux pour les deux côtés…»
Invité à négocier une fin de saison très chargée avec le Wydad, qui évolue sur trois fronts (Ligue des champions, Botola D1 et Coupe du Trône), Sven Vandenbroeck a précisé que le match de samedi prochain sera crucial : «Les Mamelodi Sundowns doivent toujours faire la différence chez eux. Avec une semaine de travail de plus, je suis encore plus confiant qu’aujourd’hui. On peut encore se qualifier. Ce n’est pas comme si on partait avec une défaite… Après, pour le championnat et la Coupe, je pense que ce ne sera pas le même niveau que celui de cet adversaire. C’est une demi-finale contre un adversaire très fort, avec tout le respect que je dois à nos prochains adversaires. Ils ont acheté des joueurs pour remporter la Ligue des champions. Ce match sera donc le plus difficile. Si on passe, ça nous donnera beaucoup de confiance pour les prochaines échéances». Le Wydad est en lice pour signer un deuxième sacre consécutif en Ligue des champions, avant de retrouver la Botola D1 dont il occupe le 2e rang, à un seul point du leader : l’AS FAR.
Lire aussi : Le Wydad de Casablanca dans le Top 30 des meilleurs clubs au monde (IFFHS)
