Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Le MAE et l'INPPLC signent un MoU pour institutionnaliser la lutte contre la corruption

Le ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger et l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) ont signé, lundi à Rabat, un Mémorandum d'entente visant à renforcer la coopération, la coordination et la concertation entre les deux parties à travers la mise en place d’un cadre institutionnel dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption.

Le MAE et l'INPPLC signent un MoU pour institutionnaliser la lutte contre la corruption

Signé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et le président de l'INPPLC, Mohamed Bachir Rachdi, ce Mémorandum d'entente identifie les domaines de coopération conjointe entre les deux parties.

Il s'agit d'échanger des rapports publiés par des organisations internationales, régionales et nationales sur l’évaluation de l’état de la corruption et de l’ampleur des progrès accomplis dans la lutte contre la corruption ainsi que sa prévention, le traitement et l'analyse des rapports susmentionnés par l'INPPLC ainsi que d'en tirer les données et les conclusions les plus importantes qui en émanent pour les intégrer dans la formulation de ses rapports, avis et recommandations.

Ce protocole d'accord vise également à suivre la mise en œuvre des obligations internationales du Maroc, découlant des rapports et des conventions ratifiées dans ce domaine, en coordination avec les autorités, les secteurs et les organismes concernés, en plus d'autres domaines qui restent à convenir entre les parties.

Nasser Bourita a indiqué que cette initiative s'inscrit "dans le cadre de l'approche à laquelle SM le Roi Mohammed VI ne cesse d'appeler, consistant à lier les politiques intérieures aux orientations étrangères".

“Le Maroc devrait passer du statut d'importateur de réponses relatives aux problématiques qui entravent la probité, à celui de contributeur et acteur dans les discussions internationales et influent dans les décisions adoptées, partant de son expérience nationale et en considération de sa valeur ajoutée pouvant enrichir le débat international”, a-t-il ajouté. 

"Ce Mémorandum d'entente devrait constituer un cadre de travail pour renforcer la participation du Maroc aux réunions internationales et contribuer aux accords régionaux et internationaux, mais aussi pour présenter son expérience aux pays arabes et africains", a souligné le ministre dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie de signature, ajoutant que ce cadre institutionnel permettra aux deux parties de travailler ensemble comme une seule équipe au niveau international.

 

Lisez nos e-Papers