Les rencontres entre le Maroc et le Brésil sont rares. Deux matchs seulement ont eu lieu entre les deux sélections et qui se sont soldés par la victoire de la Seleção : un match amical le 9 octobre 1997 à Belém, qui s'est terminé par la victoire du quintuple champion du monde (2-0), et surtout le match officiel de 18 juin 1998 comptant pour la phase de groupes de la Coupe du monde, France 1998, remporté par le Brésil (3-0). Ce match laissera le souvenir d'une grande douleur, eu égard aux péripéties qui ont suivi cette défaite.
Les Lions de l’Atlas, demi-finalistes de la Coupe du monde, ont depuis changé de dimension. Ils sont désormais parmi les quatre meilleures sélections au monde. Ils ont fait mieux que le Brésil en Coupe du monde, éliminé en quart de finale. Les hommes de Walid Regragui sont invités à faire honneur à leur nouveau statut. Le match face au Brésil, malgré son caractère amical, sera âprement disputé entre les deux formations pour diverses raisons : le Maroc, pour mettre fin à sa spirale négative face aux Brésiliens et offrir une victoire de prestige aux supporters marocains. Le Brésil, pour conforter sa première place au classement FIFA et surtout pour cultiver l’idée qu'il est la bête noire des Lions de l’Atlas. Il faut s’attendre à un sommet dans le jeu et à de l’intensité dans les duels.
Les Lions de l'Atlas ambitionnent de continuer l'excellent parcours au Mondial
Sur l’intérêt des deux rencontres amicales face au Brésil et au Pérou, le sélectionneur national, Walid Regragui, a assuré que l’objectif de ce genre de match est de continuer à progresser pour aller de l’avant. «On va jouer contre le Brésil, le pays du football et qui dispose des meilleurs joueurs au monde. Si tu veux aller de l’avant, il faut affronter les meilleurs. On n’a pas opté pour des matchs faciles. J’ai demandé au président de la Fédération de nous programmer des matchs amicaux face aux grosses équipes pour continuer notre progression», a-t-il indiqué en conférence de presse. Regragui a en outre souligné : «on aurait pu choisir des équipes de moindre calibre, gagner trois ou quatre à zéro, comme ce qui se faisait auparavant, et rendre ainsi nos supporters heureux, mais on a choisi des adversaires difficiles, parce qu’on sait ce qui nous attend dans le futur».
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