Maroc-Brésil : les Lions de l’Atlas en quête de succès et de confirmation

Trois mois après avoir ébahi le monde lors du Mondial au Qatar, les Lions de l’Atlas entament l’étape la plus difficile : celle de se maintenir au top niveau du football mondial. Pour cela, le match amical face au Brésil arrive à point nommé. Samedi sur la pelouse du Grand Stade de Tanger, les coéquipiers de Romain Saïss auront l’occasion d’ajouter quelques lignes au grand ouvrage du football marocain, en affrontant ce qu’il se fait de mieux dans le football mondial : la sélection du Brésil. La grande majorité des hommes de Walid Regragui n’était que de jeunes enfants – voire pas encore nés – quand le Maroc a joué ses deux seules rencontres face au Brésil en l’espace de quelques mois entre 1997 et 1998. À l’époque aussi, la sélection nationale était une puissance régionale et classée parmi le top 20 de la FIFA.

Sous les ordres de feu Henri Michel, les Lions de l’Atlas s'étaient inclinés en amical à Belém sur un doublé de Denilson en octobre 1997. Huit mois plus tard, au stade de La Beaujoire de Nantes, les coéquipiers de Noureddine Naybet ont complètement sombré face à Ronaldo et compagnie, concédant 3 buts, dans un match où presque rien n’a marché et qui a causé en grande partie l’élimination au premier tour de la Coupe du monde 1998.

Les étoiles alignées pour écrire une nouvelle page de l’histoire

Samedi à Tanger, les motivations ne manquent pas au moment d’affronter le Brésil en amical. Remporter une victoire de prestige face à un adversaire de renom est toujours bon pour le moral. En outre, un éventuel succès consacrerait les Lions de l’Atlas dans le top 10 du classement FIFA, les introduisant dans le cercle très fermé des sélections que le monde entier veut affronter. Certains pensent que la tâche pourrait être facilitée par le fait que la «Seleção» a entamé une nouvelle étape de son histoire et qu’elle est dirigée par Ramon Menezes, qui n’est même pas assuré d’être sur le banc brésilien lors du prochain rassemblement. Mais le Brésil reste le Brésil.

Pour affronter sa constellation de stars, il faut s’armer de patience, d’humilité et de rigueur. Samedi, le public marocain aura l’occasion de rendre hommage aux joueurs qui l’ont dignement représenté en Coupe du monde. Les joueurs auront l’occasion de montrer à leurs fans que ce qu'ils ont accompli à Doha n’était pas le fruit du hasard.