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Imran Louza affiche de grandes ambitions avec l’équipe nationale. Dans une interview accordé à l’Equipe, l’international marocain (14 capes), s’exprime sur les changements survenus depuis l’arrivée de Walid Regragui et sur l’attente des supporters depuis l’épopée en Coupe du monde.
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“Le groupe est plus confiant mais toujours aussi souriant. C'est un groupe qui était déjà très bien depuis l'arrivée du nouveau coach (Walid Regragui) et le retour de certains joueurs, donc l'ambiance n'a pas changé. C'est plutôt la confiance des joueurs, et celle du coach également qui ont évolué. Son discours a été clair, il ne veut pas qu'on se repose sur cette demi-finale, mais plutôt qu'on se projette pour aller gagner la CAN (13 janvier au 11 février en Côte d'Ivoire)”, a-t-il déclaré.
Le milieu de terrain âgé de 24 ans est conscient que les Lions de l’Atlas devront “assumer” le rôle de favori pour la CAN 2023 (13 janvier-11 février 2024) après un beau parcours lors du Mondial.
“C'est différent. Pour tout le monde, les choses sont claires désormais, il faut aller chercher quelque chose en janvier à la CAN. On sait qu'on a fait un très beau parcours à la Coupe du monde mais on veut insister sur la Coupe d'Afrique maintenant. On sait que ça ne va pas être un challenge facile. Ce n'est jamais évident de dire qu'on veut gagner mais c'est le meilleur moyen de se donner des chances d'aller le plus loin possible. Vouloir gagner et continuer avec cet état d'esprit, c'est le plus important. Il ne faut pas se considérer comme le petit. Personne ne s'attendait à ce qu'on réussisse une telle Coupe du monde. Maintenant, c'est différent. Il faut assumer”, affirme-t-il.
Le Lion de l’Atlas estime que le Maroc “est l'équipe à battre aujourd'hui”. “Les équipes se donnent tous les moyens pour y arriver. Ce n'est pas toujours évident car les adversaires sont plus agressifs, ils jouent plus bas, mettent plus d'intensité. On a une approche différente des rencontres”, souligne-t-il, avant d’ajouter que les sélections africaines ne sont pas les plus exposées, mais ils font tout pour qu'on se mette au niveau.
“On n'a rien à envier à des sélections européennes ou d'Amérique du Sud”, poursuit l’ancien nantais qui semble prêt à aider ses camarades à écrire un nouveau chapitre dans l’histoire du football marocain.
