En réponse à une question orale de Zineb Amahrouk du groupe Haraki de la Chambre des Représentants, sur le durcissement des peines pour le viol sur mineur, Abdellatif Ouahbi a été ferme : "Nous avons décider d'abolir les circonstances atténuantes au viol sur mineur. Ceci n'a aucun sens et aucune raison d'être. Donc, aucune possibilité de réduire les peines contre les violeurs", insiste M. Ouahbi.
Il a également évoquer le cas de compromis décidé par le tuteur que ce soit les parents ou autres. "Les enfants victimes de viols n’ont pas l’éligibilité de recourir à un compromis et leurs parents n’ont pas le droit de lâcher l’affaire lorsqu’il s’agit du droit de leurs enfants", a-t-il noté.
Par ailleurs, et pour suivre et accompagner les mineurs victimes de viols, que ce soit les filles et leurs bébés ou les garçons, Ouahbi a indiqué que son département travaille en collaboration avec le ministère de la solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, pour élaborer une vision pour créer des centres d’hébergement. "Les associations sont là pour accompagner ces victimes, mais ceci peut ne pas se faire dans la durée. C'est pour ne pas risquer de laisser ces enfants à l'abandon, le ministère travaille sur une vision, avec le département de la famille, pour créer des centres d'hébergement un peu partout au Maroc'.
Lire aussi : Viol sur mineure à Tiflet : Des peines en appel de 10 à 20 ans de prison ferme contre les accusés