La question des ressources hydriques ainsi que les projets d’infrastructures d’ampleur nationale étaient au cœur de la séance hebdomadaire de la Chambre des représentants du 6 février. Et c’est le ministre de l'Équipement et de l'eau, Nizar Baraka, qui s’est chargé d’apporter les éclaircissements nécessaires.
En ce qui concerne les chantiers structurants, le ministre a été interpellé au sujet du projet des tunnels de Tichka ou d’Ourika qui devraient permettre de désenclaver une grande partie du pays. Les parlementaires ont rappelé, à ce sujet, les victimes des accidents sur ces routes «dont l’une des causes est le retard dans la réalisation de ce projet», ont-ils regretté. Selon eux, si ce projet est réalisé, il devra contribuer à améliorer la vie d’au moins quatre provinces : Ouarzazate, Tata, Zagoura et Tinghir. «Ce qui va aussi participer à l'amélioration des indices de développement dans ces régions dans quatre secteurs au moins qui sont le tourisme, l’industrie cinématographique, les énergies renouvelables et l’agriculture (dattes et roses)».
Selon les députés, ces tunnels vont dynamiser cette région et profiteront directement à une population de plus de deux millions de Marocains. D’où la nécessité d’opter pour l’une des deux possibilités, soit réaliser le projet du tunnel de Tichka soit celui d'Ourika.
En réponse, Nizar Baraka a annoncé que c’est l’option de la réalisation du tunnel d’Ourika qui sera retenue. «Nous avons opté pour le tunnel d’Ourika, car il sera réalisé sur une distance de 10 kilomètres, mais qui fera gagner entre 80 à 120 minutes, alors que le tunnel de Tichka ne fera gagner que 20 minutes. Mais outre le gain de temps, il y a aussi la dimension relative aux effets liés au développement», a expliqué M. Baraka. Et de préciser que le projet qui est actuellement en phase d’étude détaillée va démarrer cette année et aura un coût de 30 millions de dirhams. M. Baraka souligne enfin que ce projet sera réalisé dans le cadre d’un partenariat public-privé.
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