Ces organisations mobilisées "pour le maintien des libertés publiques et individuelles", demandent que le "gouvernement prenne ses responsabilités et apporte des réponses immédiates pour sortir de l'affrontement", selon un communiqué de l'Union syndicale Solidaires, diffusé mercredi.
"Notre pays est en deuil et en colère. Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées", note le communiqué.
Pour ces organisations, "les révoltes qui ont secoué les quartiers populaires" depuis la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier à Nanterre (région parisienne), sont la résultante d'un "abandon de ces populations" et de "décennies de dérives" d’une politique du maintien de l’ordre, de lois sécuritaires et de mesures d’exception.
Elles mettent aussi en cause "le racisme systémique qui traverse l'ensemble de la société" et qui n’est toujours pas éradiqué
En attendant les "marches citoyennes" prévues samedi, les organisations invitent à rejoindre "dans l'immédiat" les rassemblements et marches autour de ces revendications, partout dans le pays à partir de mercredi.
Lire aussi : Mineur tué par la police en France : nette décrue des violences, 72 interpellations dans la nuit de lundi à mardi