Dimanche, le ministère de l’Intérieur comptabilisait plus de 5.000 véhicules incendiés, 10.000 feux de poubelles, près de 1.000 bâtiments brûlés, dégradés ou pillés, 250 attaques de commissariats ou de gendarmeries et plus de 700 blessés parmi les policiers.
Dans la nuit de dimanche à lundi, selon un dernier bilan actualisé de la soirée communiqué lundi matin par le ministère de l’intérieur, les forces de l’ordre ont procédé à 157 arrestations, alors que trois policiers ont été blessés, 352 feux localisés sur la voie publique, 297 véhicules et 34 bâtiments incendiés.
La nuit précédente s’est soldée par 719 interpellations. Celle de vendredi à samedi a vu plus de 1.300 personnes appréhendées, suite à des violences urbaines ayant touché principalement
Marseille,
Lyon,
Metz,
Grenoble et
Nanterre,
Colombes,
Persan,
Clichy-sous-Bois en région parisienne. Les autorités font état également de 72 gendarmes et policiers blessés, 2.560 incendies sur la voie publique, 1.350 véhicules brûlés et 234 bâtiments publics incendiés ou dégradés, pour la même soirée.
Nahel, âgé de17 ans, a été tué par un tir d'un policier lors d'un contrôle routier mardi dernier à Nanterre. Une vidéo amateur largement partagée sur les réseaux sociaux montrant un policier tirer à bout pourtant sur le mineur a contredit la version initiale du policier auteur du tir et de son coéquipier. Le policier auteur du tir mortel a été mis en examen pour homicide volontaire.
Dans la soirée du drame, des violences entre des jeunes en colère et les forces de l'ordre ont éclaté à Nanterre avant de se propager par la suite à d'autres villes de la région parisienne et autres agglomérations à travers le pays.