La Coupe du monde 2023 de football féminin, "la plus grande et la meilleure de tous les temps", a généré plus de 570 millions de dollars (520 M EUR), s'est félicité vendredi le président de la Fifa Gianni Infantino.
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La compétition co-organisée par l'Australie et la Nouvelle-Zélande "nous a permis d'atteindre le seuil de rentabilité", a assuré le dirigeant depuis Sydney. "Nous n'avons pas perdu d'argent et il s'agit du deuxième événement sportif qui a généré le plus d'argent, à l'exception de la Coupe du monde masculine, sur la scène mondiale", a-t-il insisté.
"Cela montre que notre stratégie n'était pas trop mauvaise, mais nous devons bien sûr encore faire beaucoup mieux. Mais nous sommes sur la bonne voie", a appuyé l'Italo-Suisse, réélu en mars pour un nouveau mandat courant jusqu'en 2027.La Fifa a annoncé en février dernier des revenus records pour le cycle 2019-2022, de quelque 7,6 milliards de dollars, en hausse de 18% par rapport à la période précédente.Le président Infantino a défendu le choix d'élargir à 32 sélections participantes le Mondial féminin, qui jusque-là n'en comptait que 24. "Ils disaient: ça ne va pas marcher, le niveau est trop différent, vous aurez des scores de 15-0, ce sera mauvais pour le football féminin et son image", a-t-il lancé. "Mais je suis désolé, la Fifa a eu raison. Nous avions de nombreux pays dans le monde qui pensaient avoir une chance de participer. Tout le monde croit maintenant qu'il y a une chance de briller sur la scène mondiale", a assuré le patron du football mondial.La neuvième édition du Mondial, "la plus grande et la meilleure de tous les temps" selon Infantino, a été marquée par l'émergence de nouvelles nations, comme la Jamaïque, le Maroc et l'Afrique du Sud qui ont atteint pour la première fois la phase à élimination directe.La Fifa a aussi triplé les dotations par rapport à l'édition 2019 en France, portant le "prize money" à un total historique de 152 millions de dollars (135 M EUR), soit dix fois plus que pour le Mondial-2015 au Canada.La finale opposera dimanche l'Espagne à l'Angleterre, à Sydney, deux sélections qui rêvent d'ajouter leur nom au palmarès.