Connexion
À seulement 17 jours du coup d’envoi de la saison 2023-2024 de la Botola Pro Inwi D1, l’incertitude plane sur l’avenir du Mouloudia d’Oujda. Onzième au classement général lors de la saison précédente, le club de l’Oriental traverse une grave crise qui aura sûrement un impact durant l’exercice qui s’annonce. En effet, depuis le départ du président du club Mohamed Houar, personne ne veut prendre le risque de diriger un club surendetté. Selon une source contactée par «Le Matin», lors de la dernière assemblée générale ordinaire et élective, qui s’est tenue récemment, aucune candidature n’a été enregistrée.
>>Lire aussi : Botola : les joueurs du Mouloudia d’Oujda mettent fin à leur grève
Même pour constituer une commission provisoire pour diriger le club, aucun des adhérents n’a voulu se présenter. Dans l’incapacité de trouver un successeur à Houar, les adhérents du club se sont tournés vers le gouverneur de la ville d’Oujda pour les aider à trouver un candidat capable de sortir le club de sa mauvaise posture. Selon la même source, le gouverneur a proposé de dresser une liste de personnalités aisées de la région en mesure d’endosser cette responsabilité. En attendant de trouver un nouveau président, il n’y a actuellement aucune structure légale pour gérer le club au quotidien.
Les entraînements à l’arrêt en attendant de désigner une nouvelle équipe dirigeante
La crise de gestion au MC Oujda a un impact conséquent sur l’équipe. Alors qu’il ne reste que quelques jours avant le coup d’envoi de la Botola D1, les entraînements n’ont pas encore démarré et l’entraîneur de l’équipe, Omar Najhi, ne sait plus vers qui se tourner. Selon la source du «Matin», le technicien a envoyé un message à l’administration du club pour la prévenir que la reprise des entraînements doit démarrer au plus vite, tout en demandant des précisions sur les joueurs qui resteront en club et ceux qui partiront, mais aucune solution n’a encore été proposée au coach de l’équipe. Rappelons qu’en plus de la crise de gestion, le MCO croule sous les dettes, notamment en raison des litiges avec les anciens joueurs. La dernière liste des litiges qui a filtré de la Ligue nationale de football professionnel a révélé le montant colossal de 28 millions de dirhams.
