"L'ANME, animée par sa forte et sincère volonté de construire un avenir meilleur au secteur de la presse et de l'édition dans le Royaume, salue hautement l'initiative de ce projet de loi", indique l'Association dans un communiqué, notant que ce texte vise à éviter la situation non-réglementaire dont seront empruntes toutes les décisions futures du Conseil national de la presse (CNP), ce dernier n'ayant pas réussi à organiser les élections visant le renouvellement de ses instances, en dépit de la prorogation exceptionnelle de son mandat.
Par ailleurs, l'ANME qualifie "les sorties et tentatives de briser l'élan de la réforme, comme des tentatives de prise d'otage, isolées, minoritaires et désespérées visant à préserver des intérêts individuels se dressant contre l'intérêt général de la profession, là où toutes les bonnes volontés sont appelées à être rassemblées autour de l'objectif suprême de la défense de la profession et du secteur, dans la transparence et l'union, loin des conspirations de couloirs".
L'ANME dénonce les tentatives de nuisance au projet de réforme de l'écosystème des médias
L'Association dit avoir suivi avec "beaucoup d'étonnement les tentatives de nuisance et de résistance aveuglément hostiles au projet de réforme de l'écosystème des médias, de la presse et de l'édition au Maroc, ainsi qu'aux mesures visant le renforcement de son rôle dans la défense des questions stratégiques du pays et ce, parallèlement à toutes les démarches ayant ciblé le renforcement des acquis au profit des professionnels, des établissements et des entreprises du secteur".
L'ANME a également noté des tentatives partisanes et professionnelles isolées, visant à freiner l'élan du nouveau projet de réforme, au service d'agendas qui ne sont plus un secret pour personne, principalement la volonté de maintenir un statu quo stérile et perpétuer un "provisoire" dont a pâtit le secteur de la presse pendant plus de 12 ans.Ces tentatives de blocage enragées ont atteint leur paroxysme au moment de la proposition du projet de loi portant création d'une commission provisoire pour la gestion des affaires du secteur offrant une sortie de la situation de crise dont l'ancienne tutelle gouvernementale a plongé le secteur, en entérinant des réglementations non réfléchies, non viables et sans aucune perspective législative, dans le seul objectif d'opérer une mainmise sur le secteur et le verrouiller.>>Lire aussi : L'Association des médias et le Syndicat de la presse promettent de nouvelles incitations aux journalistes pour bientôt