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Privés de la Super League, les adhérents du Raja de Casablanca crient au scandale

Les adhérents du Raja en veulent à la Confédération africaine de football (CAF) après l’exclusion des Verts de l’édition inaugurale de la Super League d’Afrique prévue la saison prochaine. Une décision jugée aberrante, eu égard à la fois au palmarès du club sur la scène continentale comparativement à certains clubs retenus par la CAF et au classement CAF du club bidaoui, qui occupe la 4e place. L’absence du Raja de l’édition inaugurale de la Super League constitue un énorme manque à gagner pour le club. Les équipes participantes devraient percevoir 1,2 million de dollars pour préparer la compétition. Le vainqueur final empochera 6 millions de dollars. Il y a de quoi se mettre en colère du côté des Verts.

Privés de la Super League, les adhérents du Raja de Casablanca crient au scandale
Réunion des adhérents du Raja.

La décision de la CAF d’exclure le Raja de la Super League de la CAF ne passe pas auprès des adhérents du club. Réunis récemment au siège du club au complexe L’Oasis, les adhérents dénoncent une décision aberrante et s’interrogent sur les critères de sélection des équipes participantes. Les adhérents jugent que le Raja est parfaitement éligible pour participer à cette édition inaugurale, eu égard à son palmarès sur la scène continentale.

En effet, les Verts ont gagné trois fois la Ligue des champions, trois Coupes de la CAF, deux Supercoupes d’Afrique, une Coupe afro-asiatique, une Coupe d’Afrique du Nord et ils sont vice-champions du monde des clubs. Autant de titres qui, selon les adhérents, permettent au Raja de prendre part à la première édition de la Super League africaine. Mieux encore, les adhérents mettent aussi en avant le parcours sans faute du Raja en phase de groupes de la Ligue des champions.

Critère géographique égale injustice footballistique

Pour les adhérents du Raja, le choix de la CAF fait sur la base de critères géographiques pour assurer une représentation de l’ensemble des zones du continent constitue une injustice footballistique, parce qu’il prive des clubs méritants de participer à la Super League, alors que d'autres, qui n’ont pas le niveau requis, vont y participer pour que l’ensemble des zones soient représentées. Les adhérents ont aussi rejeté le traitement de faveur accordé à certains clubs qui y participent d’office, sans procéder à des éliminations pour déterminer les clubs participants ou du moins un tirage au sort pour les désigner de manière équitable.

L’absence du Raja dans l’édition inaugurale de la Super League constitue un énorme manque à gagner. Selon certaines informations, le prize-money de cette compétition est de l’ordre de 25 millions de dollars, loin des 100 millions de dollars annoncés initialement. C’est ce qui explique également la réduction du nombre des clubs participants qui passe de 24 à 8. Le vainqueur du tournoi empochera six millions de dollars. Un montant largement supérieur à celui dont bénéficie le vainqueur de la Ligue des champions d’Afrique, qui est de 2,5 millions de dollars.

Lire aussi : Super League CAF : Le Wydad de Casablanca parmi les 8 équipes sélectionnées pour la première édition

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