Vivement la fin de la saison pour le Raja de Casablanca, qui vit actuellement un calvaire au niveau des résultats en Botola ! Il faut remonter à la 19e journée pour trouver trace d’une victoire des verts, contre le Chabab de Mohammedia (1-0). Depuis, les Verts collectionnent les défaites. Sur les derniers matchs, le Raja a subi quatre revers et a concédé deux nuls. Autrement dit, le Raja n’a pris que deux points sur 18 possibles.
Arrivé en septembre dernier sur le banc du Raja pour remplacer son compatriote Fawzi Benzarti, Mondher Kebaier a échoué dans sa mission pour mener le club vers les sommets. À l’heure de tirer le bilan, même s’il reste cinq journées à jouer, on peut franchement dire que le Tunisien n’a rien apporté de plus au club, que ce soit au niveau du jeu, de l’état d’esprit ou encore sur le plan comptable. Pis encore, sous sa direction, le Raja va rater les compétitions interclubs de la CAF. Cinquième au classement général, le club n’a plus aucune chance de décrocher la 3e place occupée actuellement par le FUS avec 47 points. Le seul espoir pour se qualifier en Coupe de la CAF serait de remporter la Coupe du Trône.
Raja de Casablanca : Des chiffres alarmants
En Botola, le Raja signe l’une des pires saisons de son histoire. Après 25 journées, le club a enregistré 9 victoires, 8 matchs nuls et 8 défaites. Il faut remonter à la saison 2017-2018 pour trouver trace d'autant de défaites. Et encore, ce chiffre n’est pas définitif, puisqu’il reste encore 5 journées à disputer. Le Raja sous la direction du technicien tunisien, c’est 26 buts marqués et 23 encaissés. C’est en déplacement que Kebaier n’a pas convaincu, avec seulement deux victoires.
Ce qui veut dire que l’équipe manque de personnalité et de tranchant loin de ses bases. Mondher Kebaier n’est pas le seul responsable de ce naufrage. Les joueurs endossent également une grande part de responsabilité, sans oublier le président démissionnaire, Aziz El Badraoui, qui a complètement échoué dans sa mission. Ce dernier va quitter son poste en laissant derrière lui un club en ruine.
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