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"Sans fort soutien international, le Soudan pourrait rapidement devenir un lieu d'anarchie, qui provoque l'insécurité dans toute la région", a mis en garde Guterres, après deux mois de conflit ont déjà fait plus de 2.000 morts et plus de 2,2 millions de déplacés et réfugiés.
Les Nations unies ont lancé deux appels aux donateurs pour faire face à la crise : l'aide humanitaire au Soudan même et l'aide destinée aux réfugiés dans les pays d'accueil. Ils s'élèvent au total à 3 milliards de dollars cette année, mais sont financés à moins de 17% jusqu'à présent.
"La situation au Darfour et à Khartoum est catastrophique. Les combats font rage avec des personnes attaquées chez elles et dans la rue", a Guterres.
"Avant que ce conflit n'éclate, le Soudan était déjà aux prises avec une crise humanitaire. Cela s'est maintenant transformé en une catastrophe affectant plus de la moitié de la population du pays... il est crucial d'empêcher la situation de se détériorer davantage", rappelle le patron de l'ONU.
Le secrétaire général a estimé que le seul moyen de mettre fin à la crise était de revenir à la paix et de rétablir un régime civil.
La conférence des donateurs est co-organisée par l'agence humanitaire de l'ONU et son Haut-Commissariat pour les réfugiés aux côtés de l'Egypte, qui accueille de nombreux réfugiés, de l'Allemagne, du Qatar et de l'Arabie saoudite, ainsi que de l'Union africaine et de l'Union européenne.
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