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États-Unis : Trump inculpé de tentative de manipulation de la présidentielle de 2020

La justice de Géorgie a inculpé lundi l'ex-président américain Donald Trump et 18 autres personnes pour leurs tentatives présumées illicites d'obtenir l'inversion du résultat de l'élection de 2020 dans cet Etat clé. Il s'agit de la quatrième inculpation pénale en moins de six mois pour Donald Trump, en campagne pour la primaire républicaine pour reconquérir la Maison Blanche en 2024.

États-Unis : Trump inculpé de tentative de manipulation de la présidentielle de 2020

La procureure du comté de Fulton, Fani Willis, a inculpé les 19 prévenus en vertu d'une loi en vigueur en Géorgie sur la délinquance en bande organisée, utilisée notamment contre les gangs et prévoyant des peines de cinq à vingt ans de prison. Elle a annoncé lors d'une conférence de presse à Atlanta, la capitale de cet Etat du sud-est du pays, leur donner jusqu'au 25 août "pour se livrer volontairement" à la justice de Géorgie.

                >> Lire aussi : Election présidentielle 2020: Donald Trump inculpé pour complot contre l'Etat

"La chasse aux sorcières continue ! ", a réagi Donald Trump dans un message posté sur sa plateforme Truth Social. "Cela m'a l'air truqué. Pourquoi n'ont-ils pas inculpé il y a deux ans et demi ? Parce qu'ils voulaient le faire en plein milieu de ma campagne politique", a tempêté l'ancien président.

La procureure a indiqué vouloir juger les prévenus, parmi lesquels l'ancien chef de cabinet de M. Trump, Mark Meadows, et son avocat personnel Rudy Giuliani, lors d'un même procès "dans les six mois", mais rappelé que la date en serait fixée par le juge.

"L'acte d'accusation affirme qu'au lieu de se conformer au processus juridique de la Géorgie pour les contentieux électoraux, les prévenus se sont livrés à une entreprise criminelle en bande organisée pour inverser le résultat de l'élection en Géorgie", a souligné Mme Willis. Il contient au total 41 chefs d'accusation différents, dont "fausses déclarations et faux documents, usurpation de fonction publique, faux et usage de faux", pressions sur des témoins, une série de délits informatiques ou encore parjure.

Même en cas de victoire à la présidentielle en 2024, s'il est condamné, Trump ne pourra ni se gracier lui-même ni obtenir l'abandon des poursuites par le bureau du procureur, puisqu'il s'agit d'une affaire au niveau de l'Etat de Géorgie sur laquelle l'Etat fédéral n'a pas autorité.

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