Le ministère note que la demande ne devra pas dépasser 5,2 millions de têtes, dont 4,8 millions d’ovins (4,3 millions d’ovins mâles et 500 000 d’agnelles et 400 000 de caprins). Cette abondance de l’offre a pu être assurée en dépit de la conjoncture qui a marqué la saison agricole et la hausse des prix des aliments de bétail.
En fait, les éleveurs et les professionnels du secteur ont pu garantir l’approvisionnement du marché en produits animaliers, a précisé le ministère. Ainsi, la production des viandes ovines a progressé de 2%, soit 450 000 tonnes en 2012.
En ce qui concerne l’état sanitaire des animaux, il est jugé «très satisfaisant» grâce aux programmes de surveillance et campagnes prophylactiques menées par les services vétérinaires relevant de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Par ailleurs, la dynamique du marché des animaux d’abattages à l’occasion de l’Aïd Al Adha ne manquera pas de renflouer la trésorerie des agriculteurs pour lesquels l’élevage de petits ruminants représente la principale source de revenus notamment dans les vastes zones de parcours. Ainsi, ces transactions commerciales permettront de réaliser un chiffre d’affaires dépassant les 8 milliards de DH permettant de dynamiser les activités économiques dans le monde rural.