Tolérance, diversité, citoyenneté, respect de l'autre, brassage des cultures, la ville de demain, le partenariat, autant de thèmes humanistes soulevés lors des interventions, à la séance inaugurale, allant dans le sens inverse de ceux qui parlent de chocs des cultures ou des civilisations.
A l'ouverture de la séance solennelle, le président de l'AIMF a demandé à l'assistance de se lever, pour observer une minute de silence à la mémoire d'un membre de cette institution, le maire de Yaoundé (Cameroun).
Après, c'est M. Abdallah Saâf, ministre de l'Education 110nale qui prit la parole pour se féliciter du choix porté par l'AIMF sur Casablanca pour abriter les travaux de cette XXIème assemblée générale.
Dar El Beïda n'en est pas à son premier test dans l'accueil de l'AIMF : deux assemblées générales de cette institution, la 1ère en 1982 sous le thème “Etudes des possibilités d'échanges entre les villes” et la seconde, en 1986, sous le thème de “La formation du personnel municipal”.
DANS UN MONDE
DE TROUBLES
Le ministre de l'Education 110nale, M. Abdellah Saâf, et le maire de Paris et président de l'AIMF, M. Bertrand Delanoë, ont tous deux mis en exergue le rôle des ONG, telle que l'AIMF, dans le rapprochement entre les peuples, à un moment où le monde est secoué par de nombreux conflits qui menacent sa stabilité, son développement économique et social. Sommes-nous en face d'une crise ou d'un choc de civilisations et de cultures ? Certes, depuis les événements du 11 septembre dernier, notre planète est en proie à une grave crise qui remet en cause non seulement l'ordre mondial, mais également les rapports entre les peuples.
Le racisme, le fanatisme, les rapports de force, la menace nucléaire et bactériologique, la croissance, la mondialisation, le partenariat et le dialogue Nord-Sud sont autant de défis pour la communauté internationale.
La XXIème assemblée générale de l'AIMF, comme ses précédentes éditions, constitue le forum par excellence pour débattre de ces sujets, dans un cadre de solidarité et de compréhension mutuelle.
HOMMAGE AU MAROC
Dans l'intervention qu'il a faite devant les participants, M. Bertrand Delanoë a rendu un hommage solennel au Maroc, “pays fidèle à son histoire, à sa culture, à ses traditions, totalement projeté dans la modernité, ouvert sur l'extérieur, c'est aussi un peuple intelligent, créatif et qui est de notre temps”. Hommage également aux élus de Casablanca et du Maroc lorsque le maire de Paris et président de l'AIMF leur a adressé ce message : “Nous avons confiance en vous, aujourd'hui et demain…”. Pour le président de l'AIMF, l'objectif de cette dernière est de penser pour construire une communauté de valeurs, à un moment où le monde est secoué par un profonde crise qui invite à une interrogation profonde.
Une interrogation profonde de civilisation et non un conflit de civilisations.
Quant au président du conseil de la communauté urbaine, M. Saâd El Abassi, cette réunion se veut l'illustration parfaite de l'expression de nos cultures. “Nous attendons de cette assemblée, un partenariat réel, dans le cadre de la paix…” a-t-il ajouté.
Après ces interventions, lecture d'un message de M. Boutros-Boutros Ghali, secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie a été faite par M. Eric Orsenna, membre du conseil d'Etat, membre de l'Académie française. Avant de suspendre la séance inaugurale, M. Bertrand Delanoë a noté que cette XXIème assemblée générale de l'AIMF se tient sous deux signes :
1) “Nous sommes réunis à Casablanca, l'occasion pour nous de rendre hommage au Maroc et à ses élus
2) Nous sommes dans un monde d'interrogations ce qui nous incite à œuvrer ensemble pour construire nos villes de demain.
Et M. Delanoë de rappeler enfin que cette session rassemble le plus grand nombre de maires et de responsables des villes francophones.
Les travaux ont repris en fin de matinée pour se poursuivre l'après-midi avec la présentation des thèmes de réflexion.
Aujourd'hui, le président de l'AIMF donnera une conférence de presse au Royal Mansour, après la présentation des rapports des commissions.
A l'ouverture de la séance solennelle, le président de l'AIMF a demandé à l'assistance de se lever, pour observer une minute de silence à la mémoire d'un membre de cette institution, le maire de Yaoundé (Cameroun).
Après, c'est M. Abdallah Saâf, ministre de l'Education 110nale qui prit la parole pour se féliciter du choix porté par l'AIMF sur Casablanca pour abriter les travaux de cette XXIème assemblée générale.
Dar El Beïda n'en est pas à son premier test dans l'accueil de l'AIMF : deux assemblées générales de cette institution, la 1ère en 1982 sous le thème “Etudes des possibilités d'échanges entre les villes” et la seconde, en 1986, sous le thème de “La formation du personnel municipal”.
DANS UN MONDE
DE TROUBLES
Le ministre de l'Education 110nale, M. Abdellah Saâf, et le maire de Paris et président de l'AIMF, M. Bertrand Delanoë, ont tous deux mis en exergue le rôle des ONG, telle que l'AIMF, dans le rapprochement entre les peuples, à un moment où le monde est secoué par de nombreux conflits qui menacent sa stabilité, son développement économique et social. Sommes-nous en face d'une crise ou d'un choc de civilisations et de cultures ? Certes, depuis les événements du 11 septembre dernier, notre planète est en proie à une grave crise qui remet en cause non seulement l'ordre mondial, mais également les rapports entre les peuples.
Le racisme, le fanatisme, les rapports de force, la menace nucléaire et bactériologique, la croissance, la mondialisation, le partenariat et le dialogue Nord-Sud sont autant de défis pour la communauté internationale.
La XXIème assemblée générale de l'AIMF, comme ses précédentes éditions, constitue le forum par excellence pour débattre de ces sujets, dans un cadre de solidarité et de compréhension mutuelle.
HOMMAGE AU MAROC
Dans l'intervention qu'il a faite devant les participants, M. Bertrand Delanoë a rendu un hommage solennel au Maroc, “pays fidèle à son histoire, à sa culture, à ses traditions, totalement projeté dans la modernité, ouvert sur l'extérieur, c'est aussi un peuple intelligent, créatif et qui est de notre temps”. Hommage également aux élus de Casablanca et du Maroc lorsque le maire de Paris et président de l'AIMF leur a adressé ce message : “Nous avons confiance en vous, aujourd'hui et demain…”. Pour le président de l'AIMF, l'objectif de cette dernière est de penser pour construire une communauté de valeurs, à un moment où le monde est secoué par un profonde crise qui invite à une interrogation profonde.
Une interrogation profonde de civilisation et non un conflit de civilisations.
Quant au président du conseil de la communauté urbaine, M. Saâd El Abassi, cette réunion se veut l'illustration parfaite de l'expression de nos cultures. “Nous attendons de cette assemblée, un partenariat réel, dans le cadre de la paix…” a-t-il ajouté.
Après ces interventions, lecture d'un message de M. Boutros-Boutros Ghali, secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie a été faite par M. Eric Orsenna, membre du conseil d'Etat, membre de l'Académie française. Avant de suspendre la séance inaugurale, M. Bertrand Delanoë a noté que cette XXIème assemblée générale de l'AIMF se tient sous deux signes :
1) “Nous sommes réunis à Casablanca, l'occasion pour nous de rendre hommage au Maroc et à ses élus
2) Nous sommes dans un monde d'interrogations ce qui nous incite à œuvrer ensemble pour construire nos villes de demain.
Et M. Delanoë de rappeler enfin que cette session rassemble le plus grand nombre de maires et de responsables des villes francophones.
Les travaux ont repris en fin de matinée pour se poursuivre l'après-midi avec la présentation des thèmes de réflexion.
Aujourd'hui, le président de l'AIMF donnera une conférence de presse au Royal Mansour, après la présentation des rapports des commissions.
