Cette déclaration, a précisé à la MAP la délégation marocaine participant à cette réunion, constituera la contribution africaine au deuxième Sommet de la terre.
La déclaration de l'UMA illustre les défis et les enjeux que les représentations des pays maghrébins relèvent en tenant compte du contexte de la mondialisation notamment la mobilisation des ressources additionnelles, en plus des efforts consentis par ces pays, ajoute la même source, provenant de la reconversion et l'allégement de la dette extérieure, de la mise en œuvre des fonds spécifiques prévus par les conventions environnementales internationales tels que le Fonds mondial de la solidarité, du renforcement des capacités institutionnelles et humaines, du transfert effectif des technologies propres et du renforcement de la coopération régionale et internationale.
Efforts
Les travaux de cette réunion ont porté sur les efforts entrepris par les cinq pays de l'UMA depuis l'adoption de l'agenda 21, de la charte maghrébine, de l'agenda Med 21 et des agendas 21 110naux en matière de protection de l'environnement et de développement durable et l'élaboration d'un rapport de la sous-région maghrébine (diagnostic de la situation environnementale, économique et sociale, insuffisances et perspectives de développement).
La participation marocaine à cette réunion a été caractérisée par la présentation d'un rapport 110nal sur l'état de l'environnement au Maroc en mettant l'accent d'une part sur les principales facteurs contribuant à alourdir la situation environnementale et d'autre part sur les acquis du pays dans les domaines politique, institutionnel, législatif, réglementaire, socio-économique et environnemental. En effet, estime la même source, la perception de la relation écologie (économie et donc environnemental) développement a fortement évolué, depuis la proclamation des recommandations de Rio de Janeiro. En conséquence, l'environnement est de moins en moins perçu comme un thème sectoriel mais plutôt comme un thème transversal qui englobe les trois grands piliers de l'agenda 21, à savoir l'économique, l'écologique et le social. Un tel paradigme, poursuit la même source, attire des réformes profondes aux niveaux institutionnels, juridique, protection et formation. Il est à signaler que lors de la cérémonie d'ouverture, M. Sadok Fayala, secrétaire d'Etat tunisien auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des affaires maghrébines et africaines a souligné la nécessité de développer les mécanismes de financement bilatéral et multilatéral dans le cadre de la coopération établie entre les etats en conformité avec le principe des trois conventions internationales retenues à la suite du Sommet de Rio. De son côté, le représentant de l'UMA, M. Abdelkrim Ould Escheikh a indiqué que le Conseil de la présidence de l'UMA a adopté déjà en 1992 en Mauritanie avant le 1er Sommet de la terre, la charte maghrébine de protection de l'environnement et de développement durable.
La délégation marocaine était composée de M. Amil Mourad de M. Razi Bouzakri du département de l'Environnement et de M.Bensar Abdelillah du secrétariat du Conseil 110nal de l'environnement.
La déclaration de l'UMA illustre les défis et les enjeux que les représentations des pays maghrébins relèvent en tenant compte du contexte de la mondialisation notamment la mobilisation des ressources additionnelles, en plus des efforts consentis par ces pays, ajoute la même source, provenant de la reconversion et l'allégement de la dette extérieure, de la mise en œuvre des fonds spécifiques prévus par les conventions environnementales internationales tels que le Fonds mondial de la solidarité, du renforcement des capacités institutionnelles et humaines, du transfert effectif des technologies propres et du renforcement de la coopération régionale et internationale.
Efforts
Les travaux de cette réunion ont porté sur les efforts entrepris par les cinq pays de l'UMA depuis l'adoption de l'agenda 21, de la charte maghrébine, de l'agenda Med 21 et des agendas 21 110naux en matière de protection de l'environnement et de développement durable et l'élaboration d'un rapport de la sous-région maghrébine (diagnostic de la situation environnementale, économique et sociale, insuffisances et perspectives de développement).
La participation marocaine à cette réunion a été caractérisée par la présentation d'un rapport 110nal sur l'état de l'environnement au Maroc en mettant l'accent d'une part sur les principales facteurs contribuant à alourdir la situation environnementale et d'autre part sur les acquis du pays dans les domaines politique, institutionnel, législatif, réglementaire, socio-économique et environnemental. En effet, estime la même source, la perception de la relation écologie (économie et donc environnemental) développement a fortement évolué, depuis la proclamation des recommandations de Rio de Janeiro. En conséquence, l'environnement est de moins en moins perçu comme un thème sectoriel mais plutôt comme un thème transversal qui englobe les trois grands piliers de l'agenda 21, à savoir l'économique, l'écologique et le social. Un tel paradigme, poursuit la même source, attire des réformes profondes aux niveaux institutionnels, juridique, protection et formation. Il est à signaler que lors de la cérémonie d'ouverture, M. Sadok Fayala, secrétaire d'Etat tunisien auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des affaires maghrébines et africaines a souligné la nécessité de développer les mécanismes de financement bilatéral et multilatéral dans le cadre de la coopération établie entre les etats en conformité avec le principe des trois conventions internationales retenues à la suite du Sommet de Rio. De son côté, le représentant de l'UMA, M. Abdelkrim Ould Escheikh a indiqué que le Conseil de la présidence de l'UMA a adopté déjà en 1992 en Mauritanie avant le 1er Sommet de la terre, la charte maghrébine de protection de l'environnement et de développement durable.
La délégation marocaine était composée de M. Amil Mourad de M. Razi Bouzakri du département de l'Environnement et de M.Bensar Abdelillah du secrétariat du Conseil 110nal de l'environnement.
