Ces groupes conservateurs, qui font partie des courants religieux américains nés au début du 20ème siècle au sein du mouvement évangélique avant de s'étendre au protestantisme, fondent leurs prédictions sur plusieurs textes des Evangiles.
Ils s'inspirent notamment de ceux de la Révélation de Jean, en rapprochant certains versets consacrés au sort de “la grande ville”, d'une actualité parfois saisissante, avec la catastrophe qui s'est abattue sur New York.
Pour ces croyants, tout a déjà été écrit et il n'y a “rien de nouveau sous le soleil”.
“(...) en un même jour, ses fléaux arriveront (...) et elle (la grande ville) sera consumée par le feu (18,8) Et tous les rois de la terre (...) pleureront et se lamenteront à cause d'elle, quand ils verront la fumée de son embrasement (18,9)”, écrit Jean en 96 après J.C.
“Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu (...) se tenaient éloignés (18,17) et ils s'écriaient, en voyant la fumée de son embrasement : quelle ville était semblable à la grande ville ? (18,18)”
La chute de la Grande Babylone des temps bibliques, auquel ces versets font référence, seraient à leurs yeux une description prémonitoire du sort qui a frappé New York, la métropole touchée par le feu de la destruction.
“C'est comme lire les gros titres de journaux d'aujourd'hui”, constate le pasteur Ernesto McKenzie, qui dirige une paroisse pentecôtiste à Washington, un courant fort de 10 millions de fidèles aux Etats-Unis.
Selon lui, le doute n'est pas permis : “nous sommes à l'aube de jours horribles, de jours de tribulations comme nous n'en avons jamais connus et comme nous n'en connaîtrons plus, après”.
Records de vente
Ces tribulations, qui pourraient durer sept ans, selon des prêtres, auraient déjà commencé avec la peur suscitée aux Etats-Unis et à travers le monde par la menace bioterroriste et la contami110n au bacille du charbon.
Du coup, les services religieux battent des records d'affluence chez les pentecôtistes, les adventistes, les presbytériens et certains courant au sein de la foi méthodiste. Les catholiques romains semblent
moins concernés par le phénomène.
Les livres consacrés à la fin des temps enregistrent également des records de vente aux Etats-Unis, de même que les différentes versions de la Bible dont les ventes ont augmenté de 30%.
“Cela a commencé dès le premier week-end après les attentats, et cela continue depuis, sans que les ventes ne s'essouflent”, se félicite la porte-parole de la principale chaîne de librairie chrétienne — “Family Christian Stores” — qui compte 350 magasins à travers le pays.
Les meilleures ventes, confie Tara Powers, sont “Are we living in the end of time” (Vivons nous la fin des temps) de Tim Lahaye et “Battle for Jerusalem” de John Hagee.
“Les gens ont le sentiment que nous marchons dans le sens de ces prédictions”, poursuit-elle.
Ce sentiment prophétique est aussi véhiculé dans des paroisses paisibles.
A Memphis (Tennessee, sud), l'évêque Gilbert Earl Patterson, de la “Church of God in Christ”, vient d'adresser à ses ouailles (5,5 millions de personnes) un message “pour
tous les croyants” (http://www.bbless.org/index.ht).
“Ce que nous avons vu (le 11 septembre) pourrait très bien être le début du compte à rebours qui va nous mener à la dernière conflagration mondiale qui hâtera le retour de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ”, affirme le prêtre en appelant ses fidèles à jeûner chaque mardi.
D'autres religieux préfèrent en revanche garder la tête froide.
L'un d'eux, Hank Hanegraaff, président du Christian Research Institute, en Californie, s'insurgeait récemment dans le Washington Times contre ces prédictions
relevant d'une “théologie de bas étage”.
Ils s'inspirent notamment de ceux de la Révélation de Jean, en rapprochant certains versets consacrés au sort de “la grande ville”, d'une actualité parfois saisissante, avec la catastrophe qui s'est abattue sur New York.
Pour ces croyants, tout a déjà été écrit et il n'y a “rien de nouveau sous le soleil”.
“(...) en un même jour, ses fléaux arriveront (...) et elle (la grande ville) sera consumée par le feu (18,8) Et tous les rois de la terre (...) pleureront et se lamenteront à cause d'elle, quand ils verront la fumée de son embrasement (18,9)”, écrit Jean en 96 après J.C.
“Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu (...) se tenaient éloignés (18,17) et ils s'écriaient, en voyant la fumée de son embrasement : quelle ville était semblable à la grande ville ? (18,18)”
La chute de la Grande Babylone des temps bibliques, auquel ces versets font référence, seraient à leurs yeux une description prémonitoire du sort qui a frappé New York, la métropole touchée par le feu de la destruction.
“C'est comme lire les gros titres de journaux d'aujourd'hui”, constate le pasteur Ernesto McKenzie, qui dirige une paroisse pentecôtiste à Washington, un courant fort de 10 millions de fidèles aux Etats-Unis.
Selon lui, le doute n'est pas permis : “nous sommes à l'aube de jours horribles, de jours de tribulations comme nous n'en avons jamais connus et comme nous n'en connaîtrons plus, après”.
Records de vente
Ces tribulations, qui pourraient durer sept ans, selon des prêtres, auraient déjà commencé avec la peur suscitée aux Etats-Unis et à travers le monde par la menace bioterroriste et la contami110n au bacille du charbon.
Du coup, les services religieux battent des records d'affluence chez les pentecôtistes, les adventistes, les presbytériens et certains courant au sein de la foi méthodiste. Les catholiques romains semblent
moins concernés par le phénomène.
Les livres consacrés à la fin des temps enregistrent également des records de vente aux Etats-Unis, de même que les différentes versions de la Bible dont les ventes ont augmenté de 30%.
“Cela a commencé dès le premier week-end après les attentats, et cela continue depuis, sans que les ventes ne s'essouflent”, se félicite la porte-parole de la principale chaîne de librairie chrétienne — “Family Christian Stores” — qui compte 350 magasins à travers le pays.
Les meilleures ventes, confie Tara Powers, sont “Are we living in the end of time” (Vivons nous la fin des temps) de Tim Lahaye et “Battle for Jerusalem” de John Hagee.
“Les gens ont le sentiment que nous marchons dans le sens de ces prédictions”, poursuit-elle.
Ce sentiment prophétique est aussi véhiculé dans des paroisses paisibles.
A Memphis (Tennessee, sud), l'évêque Gilbert Earl Patterson, de la “Church of God in Christ”, vient d'adresser à ses ouailles (5,5 millions de personnes) un message “pour
tous les croyants” (http://www.bbless.org/index.ht).
“Ce que nous avons vu (le 11 septembre) pourrait très bien être le début du compte à rebours qui va nous mener à la dernière conflagration mondiale qui hâtera le retour de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ”, affirme le prêtre en appelant ses fidèles à jeûner chaque mardi.
D'autres religieux préfèrent en revanche garder la tête froide.
L'un d'eux, Hank Hanegraaff, président du Christian Research Institute, en Californie, s'insurgeait récemment dans le Washington Times contre ces prédictions
relevant d'une “théologie de bas étage”.
