Le président de l'Autorité palestinienne et le Premier ministre britannique se sont fait écho l'un l'autre, à Downing Street, pour insister sur l'urgence d'une solution politique au conflit israélo-palestinien. «Nous sommes totalement d'accord pour dire que le moment est venu de relancer le processus de paix», a déclaré M. Blair à la presse, après avoir reçu pendant plus d'une heure le président palestinien.
Faisant écho à des déclarations similaires prononcées récemment par le président américain George W. Bush, le Premier ministre britannique a ajouté que «l'objectif était un Etat palestinien viable, en tant que partie d'un accord garantissant la paix et la sécurité d'Israël». Le Premier ministre britannique a seulement tempéré ces propos en demandant, à l'adresse des Palestiniens, que «100% et rien de moins que 100%» des efforts soient entrepris pour mettre un terme aux violences.
Ces déclarations, qui représentent sans doute l'engagement le plus clair de Tony Blair en faveur d'un accord israélo-palestinien, ont été approuvées avec chaleur par un Yasser Arafat en excellente forme, qui a multiplié boutades et moments de lyrisme. Le président palestinien a répété son exigence d'un Etat palestinien ayant Al Qods comme capitale, en affirmant «qu'il ne demandait pas la lune» mais seulement l'application des résolutions des 110ns unies.
«Notre cause est juste et nous avons le total soutien de la communauté 111110nale», a-t-il affirmé.
UNE CAUSE JUSTE
M. Arafat et le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres sont parvenu le 26 septembre dernier à un accord sur une trêve, possible premier pas vers un arrêt total des hostilités et l'application de mesures de confiance. Ces avancées pourraient à leur tour déboucher sur une reprise des négociations politiques, aux termes d'un plan américain élaboré par le médiateur George Mitchell.
Yasser Arafat est courtisé par les Etats-Unis et leur allié le plus fidèle, la Grande-Bretagne, attachés à bâtir une large coalition 111110nale pour répondre aux attentats qui ont fait plus de 5.000 morts le 11 septembre aux Etats-Unis. Contrairement à sa position lors de la guerre du Golfe de 1991, lorsqu'il avait pris parti pour l'Irak, M. Arafat a cette fois bravé les sentiments anti-américains dans la population, en colère après les frappes en Afghanistan, en apportant son soutien à Washington et à Londres dans leur campagne. M. Arafat a enfoncé ce clou, à Londres, en affirmant «qu'il ne pouvait y avoir aucun point commun entre la juste cause (palestinienne) et les méthodes injustes» qui ont provoqué les attentats du 11 septembre.
EVITER L'AMALGAME
Le chef islamiste Oussama Ben Laden, présenté par Washington comme le commanditaire de ces attentats, a au contraire invoqué la solidarité avec le peuple palestinien au premier rang de ses motivations. Tony Blair - qui doit recevoir ce mardi le roi Abdallah II de Jordanie - a nié que son engagement en faveur d'un règlement israélo-palestinien soit mû par le seul souci de s'allier les faveurs des pays arabes, souvent mal à l'aise voire hostiles à l'égard des bombardements en Afghanistan. Il est resté vague sur les moyens concrets de relancer le processus de paix mais a appelé les parties à faire preuve «de courage et de sens des responsabilités».
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon est attendu le mois prochain à Londres pour des activités caritatives, et Downing Street n'a pas exclu une rencontre à cette
occasion.
Faisant écho à des déclarations similaires prononcées récemment par le président américain George W. Bush, le Premier ministre britannique a ajouté que «l'objectif était un Etat palestinien viable, en tant que partie d'un accord garantissant la paix et la sécurité d'Israël». Le Premier ministre britannique a seulement tempéré ces propos en demandant, à l'adresse des Palestiniens, que «100% et rien de moins que 100%» des efforts soient entrepris pour mettre un terme aux violences.
Ces déclarations, qui représentent sans doute l'engagement le plus clair de Tony Blair en faveur d'un accord israélo-palestinien, ont été approuvées avec chaleur par un Yasser Arafat en excellente forme, qui a multiplié boutades et moments de lyrisme. Le président palestinien a répété son exigence d'un Etat palestinien ayant Al Qods comme capitale, en affirmant «qu'il ne demandait pas la lune» mais seulement l'application des résolutions des 110ns unies.
«Notre cause est juste et nous avons le total soutien de la communauté 111110nale», a-t-il affirmé.
UNE CAUSE JUSTE
M. Arafat et le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres sont parvenu le 26 septembre dernier à un accord sur une trêve, possible premier pas vers un arrêt total des hostilités et l'application de mesures de confiance. Ces avancées pourraient à leur tour déboucher sur une reprise des négociations politiques, aux termes d'un plan américain élaboré par le médiateur George Mitchell.
Yasser Arafat est courtisé par les Etats-Unis et leur allié le plus fidèle, la Grande-Bretagne, attachés à bâtir une large coalition 111110nale pour répondre aux attentats qui ont fait plus de 5.000 morts le 11 septembre aux Etats-Unis. Contrairement à sa position lors de la guerre du Golfe de 1991, lorsqu'il avait pris parti pour l'Irak, M. Arafat a cette fois bravé les sentiments anti-américains dans la population, en colère après les frappes en Afghanistan, en apportant son soutien à Washington et à Londres dans leur campagne. M. Arafat a enfoncé ce clou, à Londres, en affirmant «qu'il ne pouvait y avoir aucun point commun entre la juste cause (palestinienne) et les méthodes injustes» qui ont provoqué les attentats du 11 septembre.
EVITER L'AMALGAME
Le chef islamiste Oussama Ben Laden, présenté par Washington comme le commanditaire de ces attentats, a au contraire invoqué la solidarité avec le peuple palestinien au premier rang de ses motivations. Tony Blair - qui doit recevoir ce mardi le roi Abdallah II de Jordanie - a nié que son engagement en faveur d'un règlement israélo-palestinien soit mû par le seul souci de s'allier les faveurs des pays arabes, souvent mal à l'aise voire hostiles à l'égard des bombardements en Afghanistan. Il est resté vague sur les moyens concrets de relancer le processus de paix mais a appelé les parties à faire preuve «de courage et de sens des responsabilités».
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon est attendu le mois prochain à Londres pour des activités caritatives, et Downing Street n'a pas exclu une rencontre à cette
occasion.
